Le train de Caleb Ewan a déjà « de la gueule »

Crédit photo James Odvart - DirectVelo

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Une de plus. Le succès de Caleb Ewan ce dimanche sur la première étape du Tour de Wallonie (2.Pro) apporte une ligne supplémentaire à un palmarès déjà bien fourni. Mais il est aussi et surtout très important à deux semaines du départ du Tour de France. "Je sentais que j'avais encore besoin de rythme de course et le Tour de Wallonie s'y prêtait à merveille. De plus, c'est l'occasion de se mesurer contre le top mondial", se réjouit-il auprès de DirectVelo. Et en particulier contre un adversaire qu'il retrouvera sur les routes françaises, l'Irlandais Sam Bennett (Deceuninck-Quick Step). "C'est chouette de pouvoir le battre. C'est toujours intéressant psychologiquement."

Le coureur aux 43 victoires UCI a eu l'occasion de tester pour la première fois son train en vue de la Grande Boucle. "Jusqu'à présent, cela n'avait pas encore été le cas. La moitié du groupe était soit en Pologne ou en Italie. Donc, c'est pourquoi le Tour de Wallonie est très important en vue du Tour de France. C'est l'occasion de nous parler et de renforcer les automatismes."

JOHN DEGENKOLB DANS LE TRAIN 

La nouveauté dans les étages de la fusée australienne, c'est l'apparition de l'Allemand John Degenkolb. "Un renfort de poids, au propre comme au figuré", plaisante-t-il.  Avec John Degenkolb, Jasper De Buyst et son fidèle comparse Roger Kluge, qu'il côtoie déjà depuis cinq ans, le train a fière allure. "Cela a de la gueule, hein ?." Toutefois, les rôles ne sont pas encore tout à fait déterminés, même si l'Australien de 26 ans a déjà une idée de la suite des opérations. "Jasper De Buyst sera le dernier homme. Il fait ça à merveille. Nous avons trouvé nos repères. Ensuite, il faudra déterminer si John se mettra devant Roger ou inversément. Il faudra voir aussi en fonction des étapes. Je vais sans doute faire appel à Roger Kluge dans les étapes plus plates et John Degenkolb quand ça sera plus vallonné."

Ce succès va aussi donner du baume au coureur aux dirigeants de la formation Lotto-Soudal. En effet, l'équipe belge n'avait pas encore levé les bras depuis la reprise des courses. "Il y avait de la déception depuis la reprise. Personnellement, mon Milan-San Remo n'a pas été une réussite, mais le parcours était trop dur pour moi. Mais je savais qu'on finirait par gagner car la forme était là au camp d'entrainement. Ce succès arrive au bon moment", termine celui qui n'envisage pas de se battre pour le maillot jaune au Tour de Wallonie.

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