Gianni Vermeersch joue sa partition à Clavier

Crédit photo James Odvart

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Sur ce Tour de Liège, Gianni Vermeersch était venu chercher une étape. Ce mercredi, il a obtenu ce qu'il voulait en enlevant la troisième étape, au nez et à la barbe du peloton. "Je m'étais réservé pour cette journée", déclare-t-il à DirectVelo. En attaquant dans la vallée menant au premier passage sur la ligne d'arrivée à Clavier, le coureur de Corendon-Circus a voulu anticiper le sprint massif.  "Ce n'était pas prévu. J'avais mon coéquipier Wietse Bosmans avec moi et Jordi Andries, tous les deux bien placés au général. La formation Cibel-Cebon ne nous accordait aucun répit. C'est pourquoi je me suis dit que j'aurais plus de chances d'aller au bout en partant tout seul. Wietse Bosmans s'est relevé et Jordi Andries n'a pas su suivre. J'ai repris de l'avance."

Mais ce n'était toujours pas gagné pour autant. "Non, car les équipes de sprinteurs ont mis en route et revenaient rapidement. J'étais en point de mire. Le circuit local n'était pas en ma faveur avec les portions de ligne droite sur la grande route. J'ai utilisé tous les trucs possibles pour prendre de la vitesse là où je pouvais en prendre et finalement, j'ai conservé une mince avance".

RETROUVER SA PLACE DANS LA HIERARCHIE EN CYCLO-CROSS

Déjà victorieux de deux étapes de l'épreuve liégeoise en 2015, Gianni Vermeersch a changé sa manière de courir. "Je me rappelle à l'époque, je visais chaque étape pour la remporter. Désormais, je sélectionne davantage. Le premier jour, je n’ai pas fait le moindre effort de trop. Hier (mardi), je voulais tenter ma chance dans l'arrivée en bosse à Fayembois mais j'ai crevé au pied de la côte. Mon Tour de Liège est réussi. Je vais travailler pour mes coéquipiers dans les deux prochaines étapes."

Ensuite, le coureur de 26 ans enchainera avec le Tour Alsace, le Slag om Nord (où il défendra son titre) et l'Artic Race of Norway. "Un programme difficile qui devrait m'apporter la force suffisante pour attaquer l'hiver. Je pense que je suis moins fort sur la route cette année. J'en ai fait moins pour être mieux en cyclo-cross."

Pendant cette prochaine saison de cyclo-cross, il aspire à retrouver sa place dans la hiérarchie mondiale juste derrière les tous meilleurs. "Durant ma première année chez les Elites, je terminais régulièrement parmi les cinq premiers. Ce n'était plus le cas des deux dernières campagnes.  Je dois viser le Top 10 dans chaque cross, sans viser trop haut car je sais que Mathieu Van der Poel et Wout van Aert sont à un autre niveau", termine-t-il.

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