Gustav BASSON

CR4C Roanne

2e

« C’est un mélange d’émotions, je suis à la fois content et déçu. On ne court pas pour être deuxième, mais j’ai été malade pendant deux semaines, j’ai eu une infection. Maintenant ça va mieux, les sensations sont bonnes de nouveau. Aujourd’hui, c’était une bonne course, l’équipe a été très bonne avec David Menut à l’avant. Tout le monde dans l’équipe m’a permis d’être à l’avant dans la montée et de basculer dans le premier groupe. L’équipe mérite un dix sur dix, c’est uniquement ma responsabilité s’il n'y a pas eu la première place. Markus Pajur avait un 58, ce qui est très gros, moi un 53. Il a démarré aux 500 mètres, j’ai commencé à le rattraper un peu mais j’étais trop court. Il a déjà remporté quatre courses cette saison donc j’espère qu’il va pouvoir faire son retour dans le WorldTour.

Le plan A était un sprint pour moi et le plan B était une échappée avec quelqu’un de l’équipe. Cela manquait un peu d’automatisme pour le sprint, mais on va régler tout ça. Je suis un sprinteur donc c’est mon travail, je dois être bon dans ces moments-là. Après un an avec seulement des courses locales en Afrique du Sud cela prend un peu de temps pour être de retour au top, mais au moins en avril on voit que ça s’améliore donc je suis content. La victoire va bientôt arriver ».

G. BASSON

Yoan MORIN

Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme

Echappé

« Je sors dès la première bosse avec Arthur Blanc (Hexagone), on sort à deux. On a été repris par cinq coureurs dont mon coéquipier Victor Loulergue. L’entente était bonne entre nous. Quand ça revenait à 40 secondes, on réaccélérait. Il y a eu un petit cafouillage à l’entrée du grand circuit, je me suis trompé de route, du coup j’ai dû faire demi-tour. J’ai perdu quelques secondes à ce moment-là.

Je me sentais bien dans les bosses. Avec Victor, on se sentait tous les deux bien. Dans la deuxième bosse, j’ai attaqué à un peu plus d’une borne du sommet. Nicolas Aulas (VC Villefranche Beaujolais) est revenu avec Victor Loulergue. On s’est retrouvé à trois mais on n’avait plus de gars de Roanne et Saint-Étienne avec nous, du coup ces équipes-là ont roulé derrière. C’est revenu dans le final, c’était dur avec le vent de face. Une fois qu’on a été repris, j’ai essayé d’aider les gars. J’ai passé un petit relais, je me suis relevé après la flamme rouge.

Je suis content car mon début de saison était mitigé. J’ai hâte d’être en mai et juillet, où il y aura des courses en montagne que j’affectionne comme le Tour du Val d’Aoste par exemple ».

Y. MORIN