David Gaudu : « On n’a rien lâché »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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David Gaudu s’est rassuré ce samedi sur l’étape-reine du Tour de Romandie. Il termine dans le Top 10 de l’étape et remonte ainsi dans le Top 15 du général (voir classements). “Ma montée finale a été plutôt bonne surtout que je ne suis pas à mon meilleur niveau mais à environ 90-95%. Hier (vendredi), j’ai eu une journée sans sur le chrono (72e à 1'38, NDLR). Ce n’est pas facile depuis le début de l’année, il y a des jours avec et des jours sans. On va dire qu’il me manque encore un peu de caisse”, commente-t-il pour DirectVelo.

Emmené par la INEOS Grenadiers désireuse de mettre sur orbite Carlos Rodriguez, le peloton a roulé à vive allure pendant toute l’étape. “C’était une sacrée journée. Tout le monde était à fond”, estime le Breton. La Groupama-FDJ était soudée autour de Lenny Martinez, 5e du général avant l’étape. “Lenny est en forme, on devait rester au maximum avec lui. On avait aussi l’objectif de se faire respecter dans le peloton, c’est fait”.

« PAS SI LOIN DES AUTRES FAVORIS »

La montée finale vers Leysin s’est faite par à-coups et le duo de la Groupama n’a pas réussi à tenir le rythme après l’attaque d’Egan Bernal, à un peu plus de cinq kilomètres du but. Mais David Gaudu ne s’est pas affolé à ce moment-là. “Je savais qu’il y avait un replat et que c’était pas mal de revenir avant. On a bien lissé notre effort, on n’a rien lâché”.

Lenny Martinez passe de la 5e à la 8e place au général. À l’arrivée, alors que le Nivernais était assis sur le bitume, David Gaudu est allé lui dire quelques mots. “Je lui ai dit que des journées comme celle-là, sur le Tour de France c’est tous les jours. Il y a surtout des mecs d’expérience devant et très peu de très jeunes, donc c’est plutôt une bonne chose pour lui. Il a fait une belle montée, je suis content d’avoir pu l’épauler et d’avoir été encore là dans le final. On ne finit pas si loin des autres favoris”. Comme au départ, le Breton a beaucoup toussé à l’arrivée mais il n’a pas vraiment été gêné pendant la course. “C'est une « Pinoïte » comme on appelle ça dans l’équipe”, plaisante-t-il avant de regagner son bus.

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