Clément Venturini, deux mois dans les sous-bois

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Si tout se passe bien, Clément Venturini sera le 5 février prochain, à Hoogerheide (Pays-Bas), au départ du Championnat du Monde de cyclo-cross. C’est le souhait du coureur d’AG2R Citroën Team qui espère disputer entre huit et dix cyclo-cross l’hiver prochain. “Je prévois de terminer normalement ma saison sur route à Paris-Tours. Ensuite, j'aurai une coupure classique. Si tout va bien et si je suis épargné contrairement à l'an dernier, je reprendrai les cyclo-cross début décembre”, confie-t-il à DirectVelo.

À LA COUPE DE FRANCE DE TROYES

Le Rhodanien de 28 ans devrait ainsi remettre un dossard dès le premier week-end de décembre, sur la Coupe de France de Troyes (Aube). Après le stage de pré-saison avec son équipe, il imagine participer à des cyclo-cross entre Noël et le jour de l'An, en Belgique - la Coupe du Monde de Termonde est prévue le 26 décembre -. “Puis, je ferai le mois de janvier à fond avec toutes les manches de la Coupe du Monde (Zonhoven, Benidorm et Besançon), avec pour but de revêtir le maillot bleu-blanc-rouge et de réaliser un beau Championnat du Monde”, dit le quadruple Champion de France Élite, qui a perdu son titre national l’hiver passé au profit de Joshua Dubau.

L’hiver dernier, après une participation le 18 décembre à l'épreuve régionale de Méons (Loire), il avait fait son grand retour au niveau international, avec six cyclo-cross UCI en janvier, de la Coupe du Monde de Hulst (Pays-Bas) au Championnat du Monde. Il n’avait plus pris part au Mondial depuis 2017. “On a pu voir que la saison m'avait fait du bien. C'est quand même là où je m'épanouis, rappelle le 2e du Tour du Finistère. L'équipe n'est pas contre. Je prends vraiment mon pied en cyclo-cross. On peut voir la réussite d'anciens cyclo-crossmen sur la route. Ça aide également à ce que la pratique cyclo-cross soit un peu plus acceptée”.

GAGNER SUR LA ROUTE

Clément Venturini avait longtemps joué avec les meilleurs sur le Championnat du Monde disputé aux États-Unis, à Fayetteville, avant de finir à la 5e place de la course remportée par Tom Pidcock (lire ici). “Ça donne envie même si chaque circuit est différent. Peut-être qu'Hoogerheide ne me correspondra pas. On ne peut pas le prédire. En tout cas, j'ai à coeur de bien faire. On peut très bien voir que ça enclenche correctement après sur la route”.

D’ici-là, il entend bien être performant sur la route. “Je veux gagner, tout simplement”, assure-t-il au moment de livrer ses objectifs pour les deux derniers mois de la saison. Il a fait le choix de ne pas aller sur la Vuelta “pour avoir plus de courses accessibles entre guillemets même s'il n'y a plus de petites courses. Elles sont toutes bonnes à prendre. Mon but ultime est de gagner avant la fin de saison”. Il n’a plus levé les bras depuis une étape de la Route de l’Occitanie... 2018. Après le Tour de l'Ain, où il a fini 7e de la première étape, un copieux programme l’attend avec la Polynormande, le Tour du Limousin, le Grand Prix de Plouay, le Tour du Doubs, les épreuves WorldTour au Canada (Grands Prix de Québec et de Montréal), le Grand Prix d'Isbergues, le Tour de Vendée, Paris-Bourges et donc Paris-Tours. De belles occasions de mettre au fond.

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