Ce dimanche matin, Greg Van Avermaet se réjouissait de vivre une deuxième étape du Tour de Wallonie "bien contrôlée". Pourtant, l'ancien Champion Olympique s'est engagé dans la poursuite du groupe de tête entre les ascensions de La Redoute et de la côte de Cornesse, à plus de 40 kilomètres de l'arrivée. "J'ai effectivement anticipé les grands mouvements. J'ai bien fait. Car finalement, je n'avais pas mes meilleures jambes. C'était très dur et il faisait très chaud. D'habitude, je ne souffre pas particulièrement de la chaleur. J'étais d'ailleurs encore récemment en Espagne“, avoue au micro de DirectVelo le sociétaire d’AG2R Citroën Team.

Cette deuxième étape du Tour de Wallonie entre Verviers et Herve traversait des côtes ardennaises que le Belge de 37 ans connaissait bien. Il réside d'ailleurs souvent à La Reid en bas de la côte du Maquisart empruntée ce dimanche par le peloton. Il a malgré tout fini en dehors du Top 5 (voir classement). "C'était peut-être l'étape qui me convenait le mieux des cinq. C'est vraiment dommage. J'ai senti des crampes. Comme elle me semblait impossible à aller chercher, mon seul objectif a été de me maintenir dans le premier groupe pour conserver mes chances au général“.

Si Julian Alaphilippe a perdu plus de huit minutes et sa tunique de leader du général, Greg Van Avermaet, lui, a grappillé deux places pour se positionner au 6e rang du classement à 20 secondes du leader australien, Robert Stannard (Alpecin-Deceuninck). "C'est bien, notamment après une arrivée au sommet du Mur de Huy qui convient habituellement peu aux coureurs de mon poids. Je suis finalement heureux de ces deux journées". Greg Van Avermaet voit un autre élément positif durant ce Tour de Wallonie. "Ma condition s'améliore", se réjouit le double vainqueur d’étape au Tour de France qui a bien digéré sa non-sélection à la plus grande course du monde. "Il m'a fallu cinq jours pour penser à autre chose. Maintenant, je suis relancé dans un autre programme." Un itinéraire qui le fera traverser l'Océan Atlantique où il est toujours le vainqueur de la dernière édition (en 2019) du Grand Prix de Montréal.