Tour du Pays Roannais - Et. 1 : Les réactions

Crédit photo Nicolas Gachet / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Gachet / DirectVelo

Mickaël Crispin (Cross Team Legendre) a remporté au sprint, ce vendredi soir, la première étape du Tour du Pays Roannais (Élite Nationale), courue sur 56 kilomètres dans le quartier du Port à Roanne (Loire). Il a devancé Dylan Guinet (Philippe Wagner Cycling) et Lorenzo Marasco (Team Macadam's Cowboys). Mickaël Crispin s'empare du même coup du premier maillot jaune de leader de cette 33e édition (voir classements).

Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo après l'arrivée.

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Portrait de Lorenzo MARASCO

3e

« Initialement, je devais faire le Tour de Côte d’Or mais finalement, j’ai opté pour le Tour du Pays Roannais et visiblement, j’ai bien fait (sourire). Je suis super content. C’était l’une des étapes où j’espérais pouvoir faire un résultat. J’ai essayé de rester bien placé et de sortir, tout au long de la course, car au-delà de la 30e place, je me doutais que ça devait être vraiment dur. Finalement, ça s’est joué au sprint. J’ai réussi à me replacer au passage sur la ligne, à la cloche. Je me suis retrouvé dans les cinq-six premiers au moment de lancer. J’ai déboité comme j’ai pu et je suis venu mourir derrière Dylan (Guinet) et Mickaël Crispin. Mais vraiment, je suis super content de finir 3e. Je n’ai pas de regrets.

Jusqu’à présent, c’était un petit peu délicat. J’ai fait trois Top 10 en début d’année mais ensuite, c’est devenu plus compliqué sur des courses du niveau du Circuit des Ardennes, même si je m’y attendais. C’est ma première année en 1ère catégorie. Je dois continuer d’apprendre ».

Portrait de Alexander KONIJN

5e

« Je suis habitué à ce type de format de course. Aux Pays-Bas, on ne fait que ça ! Mon père était un spécialiste de ce type de courses, il en a gagné beaucoup. J’ai bien aimé. Le plan de l’équipe était de suivre tous les coups qui pouvaient partir puis, en fin de course, de jouer ma carte si on sentait que ça allait se terminer au sprint. Sur la fin de course, à cinq tours de l’arrivée, on a pris la tête du peloton pour contrôler, rouler vite et s’assurer que ça ne bouge plus. À l’abord du dernier tour, on était toujours à l’avant. Mais juste avant le dernier virage, j’ai été gêné par le mec de la Bisontine, qui a freiné (Thibault Germain, NDLR). J’ai ensuite dû lancer de loin pour tenter de remonter mais ça m’a fait un sprint trop long… Il devait rester encore 400 mètres.

Je me sentais très fort. Je suis un peu déçu d’avoir dû lancer de si tôt. Si je m’étais retrouvé dans de meilleures conditions au moment de lancer le sprint, je pense que j’aurais été capable de gagner. Ça reste quand même un bon début pour cette course.

Les prochaines étapes seront plus dures mais j’ai aussi des qualités de puncheur et je me sens capable de passer les bosses. Mais si ce n’est pas le cas, alors je travaillerai pour mes coéquipiers. On a des coureurs costauds ici, de bons grimpeurs. On aura plusieurs cartes à jouer et je serai heureux de les aider s’ils en ont besoin. »

  

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