Bryan Coquard, 2e en attaquant : « On s’est fait plaisir »

Crédit photo Amélie Barbotin

Crédit photo Amélie Barbotin

Bryan Coquard n’avait pas envie d’attendre le sprint ce dimanche sur la Roue Tourangelle (1.1). “On a vu un très gros collectif Cofidis aujourd’hui. On a roulé toute la journée. On a pris la course en main. On a été aidé par Arkéa-Samsic tard dans la journée. On avait un plan d’essayer de durcir dans le final", raconte au micro de DirectVelo le coureur de 29 ans, au moment de revenir sur le scénario de la manche de Coupe de France. 

À l’approche de la côte des Carnaux située à 14 kilomètres de l’arrivée, son coéquipier Benjamin Thomas a imprimé un gros tempo dans le peloton. “Il nous a placés à merveille en bas. Anthony (Perez) a essayé de monter à fond pour faire un premier écrémage". Le peloton s’est cassé avant d’arriver dans l’ultime difficulté, la côte de l’Épan. “J’avais prévu d’attaquer là. Clément Venturini a attaqué un peu avant que je ne le fasse. On s’est retrouvé à quatre en étant deux de l’équipe avec Axel Zingle, qui est un jeune talent très fort".

« PEUT-ÊTRE QU’ON N’AURAIT PAS DÛ BOUGER »

Accompagnés par Clément Venturini (AG2R Citroën Team) et Sandy Dujardin (TotalEnergies), le quatuor voit ensuite le retour de Valentin Ferron (TotalEnergies) puis d’Alex Baudin (Swiss Racing Academy). “On a essayé de jouer notre va-tout. J’étais entre deux parce que je voyais le peloton pas loin derrière. C’était indécis".

Bryan Coquard et ses compagnons d’échappée ont finalement été repris à deux bornes du terme. “Je me suis replacé dans le peloton et je fais un podium... (voir classement). C’est sûr qu’il en manque un petit peu. Vu comme ça, on peut peut-être avoir des regrets… Peut-être qu’on n’aurait pas dû bouger… Mais on s’est fait plaisir. Chacun a été à la hauteur du rôle qui lui a été défini. On a été battu, c’est comme ça".  

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