Guillaume Martin s'est mis dans le rouge

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Quand Nairo Quintana a déboité dès les premières rampes du col d'Eze pour prendre le large dans le final de la 2e étape du Tour des Alpes-Maritimes et du Var (2.1), un maillot blanc et rouge a tenté de boucher le trou qui grandissait. C'était Guillaume Martin qui prenait ses responsabilités. Le leader de la Cofidis a réussi à revenir au train dans la roue du vainqueur du Tour de la Provence. Avant de céder sous le rythme infernal du Colombien. "J'ai fait un super truc pour revenir à l'avant et je l'ai payé ensuite. Je me suis mis dans le rouge et je n'ai jamais réussi à récupérer", commente-t-il pour DirectVelo.

Le 8e du dernier Tour de France voit alors revenir dans son rétro un autre maillot rouge, celui de Tim Wellens. Le Normand s'accroche à sa roue comme une bouée. "Il ne me manque pas grand chose pour accompagner (Tim) Wellens jusqu'au sommet mais j'étais à fond. Je me suis mis dans le rouge pour suivre (Nairo) Quintana", analyse-t-il. C'est ainsi qu'il a été contraint de laisser partir le futur vainqueur de l'étape et nouveau leader du triptyque. Sur la ligne d'arrivée, il lui concède moins de 30 secondes (voir classement). "Il y a un peu de déception car il y avait moyen de mieux faire, mais à ce niveau-là, tous les détails comptent".

Il reste encore une étape pour renverser la situation, dimanche, sur 117 kilomètres escarpés entre Villefranche-sur-Mer et Blausasc. "Les écarts sont faibles, il peut y avoir des retournements de situation, je ne m'avoue pas vaincu". Guillaume Martin sait qu'il est bien entouré. "Nous sommes une équipe solide, on a eu un peu de malchance avec la chute de Victor Lafay. On a fait une belle course aujourd'hui et on aura à cœur d'en refaire une belle demain".

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Guillaume MARTIN