Joris DELBOVE

Podiocom CX

2e

« J’ai fait un bon départ et un bon premier tour. Après j’étais moins à l’aise techniquement par rapport aux trois collègues qui étaient avec moi avant que Noé (Castille) parte. J’étais moins bien techniquement donc je me suis vite retrouvé dernier du groupe avec quelques longueurs de retard à chaque fois. Ils ont fait leur jeu d’équipe et du coup j’ai fait beaucoup d’efforts pendant la course. J’aurais été à leur place j’aurais fait la même chose. Ils sont plusieurs et c’est comme ça. J’ai essayé de boucher le trou mais je n’ai pas réussi, je ne me sentais pas très bien. Ensuite on s’est bien entendu avec Clément (Horny) pour essayer de revenir. À trois tours de l’arrivée j’ai vu que Noé ne creusait pas donc j’ai tout mis. Il a crevé dans le final donc on a pu revenir sur lui. Dans le dernier tour j’étais cuit, à la limite d’avoir des crampes. J’avais des boules dans les cuisses et Rémi (Lelandais) a fait la différence juste après les marches et je n’ai pas pu boucher les cinq secondes sur la fin du tour.

Pour le côté technique c’est juste que j’étais moins à l’aise qu’eux mais je me sentais de mieux en mieux au fil des tours. Les trois premiers tours j’ai bouffé du jus à revenir dans les virages, je n’y arrivais pas. Je n’étais pas dedans. Je me suis peut-être un peu endormi aussi sur le début de course en me disant que ça allait aller et finalement quand Noé était devant c’était trop tard. Le bilan de ce week-end est positif. J’ai passé deux semaines où ça n’allait pas trop au niveau forme et j’ai eu des problèmes avec mes vélos. Ce week-end ça allait mieux, même si je ne fais que 12e samedi avec un départ moyen et où j’ai eu du mal à me mettre dedans. Mais aujourd’hui (dimanche) j’ai vu que j’arrivais quand même à mettre de la force donc je suis content.

Depuis que j’ai appris qu’il y aurait une manche de la Coupe de France à Troyes c’est devenu un objectif. C’est à la maison mais je ne vais pas me mettre de pression pour faire plaisir aux autres à tout prix. Je vais me faire plaisir à moi déjà et on verra dans trois semaines si j’arrive à reprendre le maillot à Florian (Richard Andrade).

Ma préparation se fait en priorité pour le Championnat de France. Je n’ai pas coupé après la saison de route donc on va partir la semaine prochaine en stage puis je couperai. Ensuite je me préparerai jusqu’à Liévin pour être prêt à 100% ».

J. DELBOVE

Clément HORNY

BH-Wallonie MTB Team

3e

« Je suis satisfait car ça me fait quelques points UCI en poche. Ça va m’ouvrir beaucoup de possibilités pour courir en Belgique car il faut savoir qu’en Belgique, seuls les coureurs ayant des points UCI sont sélectionnés pour participer aux courses donc c’est important. Le niveau est beaucoup plus haut quand on court avec les Élites en Belgique donc il est compliqué d’empocher ces points. Ici le travail est fait et je rentre avec quelques points à la maison.

J’avais à cœur de faire une Coupe de France, ça me trottait dans un coin de la tête depuis longtemps. Il faut le reconnaître, il y a de très belles organisations en France et on se rapproche vraiment d’une organisation à la belge donc c’est chouette.

Je n’ai pas de regrets parce que j’ai vraiment progressé ces deux dernières années dans cette discipline. On prend des claques avec les Élites en Belgique mais ça nous fait apprendre vite et progresser donc je suis satisfait, d’autant plus que ce n’est pas ma discipline principale. Je viens du VTT et le cyclo-cross est plutôt une préparation pour la saison de VTT.

J’ai Coxyde au programme en Espoirs, pour le plaisir de rouler dans le sable et d’être en Belgique. Le circuit est vraiment magnifique et j’adore le sable. Après je devrais être sur le plateau télé pour la Coupe du Monde à Namur parce que je pense qu’y participer sera compliqué, malheureusement. Mais si j’ai l’occasion, bien sûr j’aimerais y aller, c’est la seule Coupe du Monde de cyclo-cross qu’on a en Wallonie donc si on me propose j’irai volontiers.

On n’est pas nombreux à faire du cyclo-cross en Wallonie, bien qu’il y ait de plus en plus de jeunes qui s’y mettent. Le nombre de crossmen wallons qui font les courses de haut-niveau en Belgique se comptent sur les doigts de la main. J’arrive à tirer mon épingle du jeu et les coureurs du nord du pays sont très gentils et accueillants donc ça ne change pas grand-chose d’aller courir là-bas ».

C. HORNY