Simone VELASCO

Gazprom-RusVelo

2e

« C'était une course très rapide. Nous avons démarré à fond. Nous étions 25-30 coureurs après la première montée. Puis l'échappée est partie. Deux équipes ont contrôlé la course. À 25 kilomètres de l'arrivée, nous avons essayé d'attaquer. Quatre coureurs sont sortis. Je les ai suivis. Dans la dernière montée, Quintana et un autre coureur nous ont rattrapés. C'était un bon final pour moi, je suis assez rapide. Je suis déçu de mon résultat car je voulais gagner. Mais c'est la course... Félicitations au vainqueur. Mes jambes sont bonnes en ce moment. Nous verrons comment ça se passe sur les prochaines courses. Je me rendrai au Tour de Toscane et à la Coppa Sabatini. Ensuite, j'irai au Grand Prix de Francfort. ».

S. VELASCO

David GAUDU

Groupama-FDJ

5e - notre photo

« Je suis avant tout content car je n'avais de super sensations hier (vendredi). Aujourd'hui (samedi), ce n'est peut-être pas encore le parcours qui nous convient le mieux mais on avait à cœur de se racheter de la veille. Je pense que nous avons couru comme il le fallait. J'ai craint un moment d'en avoir un peu trop fait en début de course. Au bout de 100 km j'avais l'impression d'être un peu cuit mais c'était la même chose pour tout le monde. Dans le final, je pensais être le moins fort de l'équipe, c'est pour ça que j'ai relancé. J'ai alors vu que ça répondait très bien, j'ai donc continué. Je n'ai pas calculé, je me disais que dans les talus sur la fin, Cosnefroy serait capable de gicler et de combler 30 secondes. C'est d'ailleurs ce qui s'est passé.

Valentin (Madouas) est rentré sur le groupe de tête. Comme ça faisait 20 km que j'étais à l'avant et que Valentin avait déjà battu Benoît (Cosnefroy) sur un sprint, j'ai décidé de lui faire confiance et de rouler pour lui. Valentin est quelqu'un qui a beaucoup travaillé pour moi sur le Tour de France, je pense que c'est aussi un juste retour des choses de le faire pour lui dans ce final. Il était aussi plus frais. On a couru comme il le fallait, il n'y a pas de regrets à avoir. On est battu par plus fort que nous au sprint, tout simplement.

J'ai déjà fait trois fois le Tour du Doubs. C'était ma première course pro en tant que stagiaire en 2016. Je n'y ai jamais fait de grands résultats, mais j'y ai de bons souvenirs, notamment quand Stefan (Küng) gagne en 2019. C'est une course qui peut me correspondre, mais il faudra bien récupérer de ce Tour du Jura car ça a été très nerveux. Demain il y a encore de gros clients. Quintana a l'air de marcher fort, je pense qu'il est le grand favori pour demain ».

D. GAUDU

Alexandre GENIEZ

TotalEnergies

Echappé

« Il y a eu une assez longue bataille en début de course avant que l'échappée ne se dessine. C'est au bout de 70-80 km que le bon coup est parti. Nous étions sept, c'était une belle échappée même s'il n'y avait ni AG2R, ni FDJ devant. Il y avait surtout une très belle cohésion entre nous, il faut le souligner, ce n'est pas tout le temps comme ça.

Dans le final, nous n'avons pas eu de chance : deux sont tombés, j'ai fait un tout droit dans le même virage. Ça nous a désorganisés mais ça aurait été compliqué d'arriver au bout même si c'était un coup intéressant. Quand j'ai vu que nous n'étions plus que trois et qu'il y avait le contre derrière, mon but était d'arriver au sommet de la bosse avec quelques secondes d'avance pour essayer d'accrocher les roues, c'est pour ça que je suis ressorti. Je me fais revoir par le peloton avec tout le monde à cinq kilomètres de l'arrivée.

La grande satisfaction du jour, c'est de retrouver des sensations et du plaisir depuis quelques temps. J'ai pu me tester et reprendre des échappées, ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé. Je cours encore demain (dimanche, au Tour du Doubs) et je participerai aux Classiques de fin de saison en Italie, quatre en septembre et trois en octobre. Ce sont de belles courses où il y a des choses à faire. Je n'ai pas beaucoup de jours de course et c'est une période de la saison où la fraîcheur joue beaucoup. Je pense qu'il y aura des opportunités ».

A. GENIEZ

Alexis GUÉRIN

Team Vorarlberg

Echappé

« La tactique au départ était de placer un coureur dans l'échappée du jour. On s'est finalement retrouvé à deux du Team Vorarlberg à l'avant avec Colin (Chris Stüssi). Il était très fort et j'étais là pour l'aider avant tout. C'est un peu normal après tout le boulot qu'ils ont fait pour moi durant la saison. Malheureusement Colin a chuté et il a fallu revoir notre stratégie. C'était un parcours difficile, on gagne le maillot du grimpeur et le golden zone (autre classement annexe, NDLR). A l'arrivée, c'est une bonne journée pour le Team Vorarlberg.

On s'entendait très bien dans l'échappée. Je connaissais Alexandre Geniez, on a un peu discuté mais on savait tous ce qu'il fallait faire sur une telle course. Il fallait rester ensemble jusqu'aux 10 derniers kilomètres et après les plus forts partiraient. Quand on avait trois minutes d'avance, je me disais qu'on pouvait aller au bout. Ensuite, comme c'est un petit groupe qui est revenu sur nous, j'y croyais encore. Malheureusement j'ai eu des crampes, c'est la course. J'étais en reprise. Je me suis fait vacciner contre le Covid il y a huit jours et depuis j'ai du mal à retrouver mes sensations. Je ne suis néanmoins pas inquiet, je savais que ça serait compliqué après le vaccin. Ça finira par revenir. J'espère bien terminer la saison et pourquoi pas aller chercher une ou deux victoires de plus. Je cours le Tour du Doubs ce dimanche. Le but sera de se faire plaisir et de faire honneur au maillot de l'équipe ».

A. GUÉRIN