Jonathan Couanon débute sa saison en Turquie. Pour ses premiers tours de roues dans la nouvelle Team NIPPO-Provence-PTS, l’ancien aixois a directement signé un Top 10 sur les routes du Grand Prix Gazipasa (voir classement). “Initialement, on avait trois courses de prévues le week-end dernier mais une a été annulée. On a donc pu en disputer deux et il y en aura encore deux autres le week-end prochain. Sur la première, ça a été contrôlé, c’était un scénario classique… Je suis allé me mêler au sprint pour me faire plaisir, même si ce n’était pas un final qui me correspondait vraiment, avec une dernière ligne droite tout à plat. Je suis trop léger pour ce genre d’arrivée, mais ça fait toujours du bien de jouer quelque chose”, résume-t-il pour DirectVelo depuis la région d’Antalya, où il doit passer une quinzaine de jours avec certains de ses coéquipiers. “Ça tourne un peu. Certains arrivent et d’autres sont repartis. En ce moment, on est six sur place. On fait de bonnes sorties ensemble”. 

Il y a quelques semaines, c’est dans le sud-est de la France que les coureurs de cette nouvelle structure, réserve d’EF Education-Nippo, avaient effectué leur premier stage. Ils ont alors côtoyé de près les coureurs de la WorldTeam mais n’ont pas eu l'occasion de rouler avec eux. “On sent l’atmosphère d’une équipe réserve, quand même. On a un soutien matériel. On va recevoir les vélos même si ça a pris un peu de retard mais on aura les mêmes qu’eux à terme. La passerelle existe, forcément ça donne des perspectives pour l’avenir. Le but est de faire passer des gars au-dessus et ça motive”. Les jeunes coureurs au maillot rose apprennent donc actuellement, en Turquie, à faire plus ample connaissance et se testent via “des petites simulations de course. Il y a pas mal de nationalités et des différences d’âge, mais tout le monde est au niveau et bien intégré, déjà”. 

Cette semaine, Jonathan Couanon et ses nouveaux coéquipiers roulent dans la région d’Antalya, au sud-ouest de la Turquie. “C’est un coin touristique, pas loin des clubs Med’ et des hôtels haut de gamme. Mais il n’y a pas beaucoup de monde en ce moment, si ce n’est les équipes qui sont restées sur place, notamment la Bardiani ou les équipes nationales. On est en bord de mer mais la montagne n’est pas loin. C’est une belle région pour rouler”. A la fin de leur périple turc, les coureurs de la Conti suisse ne savent pas encore précisément quel sera leur programme, qu’il faudra sûrement adapter en fonction des nouveaux reports ou des différentes annulations. Au printemps, l’équipe espère notamment disputer deux manches de la Coupe de France professionnelle : la Route Adélie de Vitré et la Roue tourangelle. Et Jonathan Couanon devrait être de la partie.