Route d’Occitanie : Loïc Chetout, du vélo au micro

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Il y a un peu plus d’un an, le 20 juin 2019, Loïc Chetout montait sur le podium protocolaire de Saint-Geniez-d’Olt pour y recevoir le maillot de meilleur grimpeur de la Route d’Occitanie, au terme d’une première étape passée à l’avant de la course. Le Biarrot n’imaginait pas qu’un an plus tard, c’est avec un masque sur le visage et un micro à la main qu’il retrouverait l’épreuve occitane. “Je suis devenu présentateur pour GCN, la chaîne anglaise. Ils ont sorti une version française et je fais des interview vidéos pour la chaîne YouTube”, explique l’ancien coureur de la Cofidis auprès de DirectVelo. Présent sur la Route d’Occitanie “pour prendre la température au moment de la reprise des courses”, l’ancien professionnel de 27 ans s’amuse d'une situation qui l'emmène du vélo au micro. 

« ÇA FAIT BIZARRE »

“C’est drôle d’être là en mode journaliste. On m’avait déjà démarché l’an passé mais j’avais laissé courir car le but initial était quand même de retrouver un contrat et de rester coureur en 2020. En fin de compte, comme je n’avais plus rien, ils m’ont recontacté et j’ai été recruté. Franchement, ça fait bizarre d’interviewer les gars”, se marre l’ancien lauréat d’étape sur la Ronde de l’Isard 2014.

Pour sa première sortie sur le terrain en tant que reporter, Loïc Chetout a choisi d’aller “voir les copains en priorité”. Mais pas que. “Au début, c'est étrange mais pour le reste, honnêtement, je ne les envie plus du tout.  Je ne remonterais sur le vélo pour rien au monde (rires). Je pense que j’avais fait le tour de la question, finalement… C’était peut-être un mal pour un bien que personne ne me signe l’hiver dernier”, réalise-t-il avec du recul. Surtout, celui qui est resté professionnel durant cinq saisons n’aura pas vécu cette saison 2020 si particulière. Encore un point positif ? “Cette année, au contraire, c’était l’année à faire ! Tu restais à la maison, payé à rien faire, ça aurait été nickel”, se marre-t-il. 

« BÊTE DE SORTIR DU MILIEU »

Avec son nouveau média, il sera présent sur les routes du prochain Tour de France et sur quelques Classiques, dont Paris-Roubaix. “On se concentre sur les courses françaises car on a déjà des collègues en Espagne, en Italie…”. Pas aigri du milieu, il se dit heureux de retrouver le terrain. “Je n’avais pas forcément prévu ça mais d’un autre côté, c’était bête de sortir du milieu du vélo alors que j’avais des contacts. Pourquoi tout plaquer…”.

En parallèle du cyclisme, Loïc Chetout a monté sa société de location de motos avec un autre ancien coureur professionnel, Julien Loubet. “La moto, c’est LA grande passion. Celle-là, je ne l’ai pas lâchée ! Je pense d’ailleurs que je vais prendre une licence, pour faire des rando. Mais pas des courses à proprement parler. De toute façon, je n’aurai jamais le niveau. Ce serait plutôt pour m’amuser”.

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