Rémi Capron : « La bonne option »

Crédit photo DR Raphael Schib

Crédit photo DR Raphael Schib

Rémi Capron a remis en route sur le Tour de Sibiu (2.1) la semaine dernière. “C’était une course de reprise. S’il n’y avait pas eu le Covid, ça aurait été un objectif mais là, tout a été chamboulé“, explique à DirectVelo le sociétaire d’Akros-Excelsior-Thömus, qui n’a pas été à son aise sur les deux premières étapes. “Je savais que ça allait coincer un peu avec 3000 mètres de dénivelé sur 180 kilomètres dès le début“. Lors du contre-la-montre en côte, il a terminé dans les 15 premiers (voir classement). “Le chrono est un effort que j’aime bien et que je sais gérer. Je l’ai fait au feeling et j’ai vu que ça avançait plutôt pas mal“.

L’Espoir 2 a apprécié se mesurer aux formations WorldTour BORA-Hansgrohe et Israel Start-Up Nation. “C'était un petit cran au-dessus par rapport à d’habitude. Il y avait du niveau. On a tout de suite pu voir comment se situer par rapport aux autres“. Concernant le protocole mis en place par l’épreuve pour le coronavirus, il s’est senti en sécurité. “Des mesures étaient prises. On a effectué le test avant de venir. On était avec un masque à la présentation. Au sein de l’équipe, on faisait un peu plus gaffe“.

« UN PEU DIESEL »

L’Isérois avait déjà pris part au Championnat de Suisse de la montagne, Martigny-Mauvoisin, le 19 juillet dernier. “Mais ce n’était pas du tout pareil en terme de distance. C’était un effort d’1h10. D’ailleurs, j’ai battu mon record de watts sur une heure là-bas. Mais je n’avais pas non plus des sensations de malade“. Pendant la période sans courses, il n’a pas davantage grimpé de cols. “Je ne me suis pas spécialement concentré sur l’entraînement en altitude. J’ai plus fait du derrière scooter et de la musculation. J’en ai profité pour travailler sur mes points faibles, c’était l’occasion", indique celui qui effectue ses études à Chambéry.

Mercredi prochain, il découvrira le Tour de Savoie Mont-Blanc (2.2). “J’espère être mieux placé au général. C’est un de mes objectifs cette année. J’aimerais bien marcher. En plus, la dernière étape est un chrono. Je verrai les sensations sur place“. Le fait d’avoir fait le Tour de Sibiu l’aidera, selon lui. “C’était vraiment la bonne option. Je suis un gars un peu diesel“. Parmi ses futurs objectifs : la Ronde de l’Isard où il s’était déjà rendu l’an passé sous les couleurs de IAM-Excelsior. Il s’est bien adapté à sa nouvelle équipe Akros-Excelsior-Thömus. “Deux de mes anciens coéquipiers (Antoine Debons et Scott Quincey, NDLR) sont également présents. Je ne partais pas dans l’inconnu“.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Rémi CAPRON