Nacer Bouhanni : « Je voulais courir »

Crédit photo James Odvart - DirectVelo

Crédit photo James Odvart - DirectVelo

Nacer Bouhanni a disputé, ce jeudi, sa première compétition sous ses nouvelles couleurs d’Arkéa-Samsic, à l’occasion de la première manche du Challenge de Majorque. Ce matin, au départ, le Vosgien se réjouissait de retrouver les pelotons. “Je me sens bien, ça va. C’est la première course de l’année donc il y a toujours un peu d’appréhension. Mais j’ai passé un bon hiver, avec de bons stages, et maintenant on va voir ce que ça donne en compétition”, résumait-il auprès de DirectVelo dans la zone de départ. “On va tenter de prendre nos premiers automatismes. Si on peut aller chercher la victoire, ce serait bien mais sinon, il y aura d’autres occasions”.

Le sprinteur de 29 ans ne sait que trop bien qu’un premier sprint est toujours particulier. Dans les rues de Felanitz, Nacer Bouhanni a finalement dû se contenter d’une place dans le Top 10, relativement loin de l’Italien Matteo Moschetti (voir classement). “C’était une course spéciale. La première course de l’année est toujours nerveuse. Il y a eu pas mal de chutes et le virage à 300 mètres de la ligne était un peu chaotique. On doit encore affiner nos automatismes, et on va continuer à travailler cela”, a-t-il expliqué après la course à travers un communiqué de sa formation. “On va discuter et travailler ensemble pour trouver nos repères pour les prochains sprints. Ce n’est que le premier sprint…”.

« J’AVAIS ENVIE DE REPRENDRE PLUS TÔT »

En effet, l'ancien Champion de France aura bien d’autres occasions de s’illustrer, et notamment dès la semaine prochaine sur les routes du nouveau Tour d’Arabie Saoudite (2.1). Nacer Bouhanni ne sera donc venu à Majorque que pour une seule épreuve. Une situation qu’il expliquait à DirectVelo ce matin : “J’avais envie de reprendre plus tôt ! L’hiver a été long et j’ai vu qu’il y avait la possibilité de faire ça alors j’ai demandé à l’équipe de m’ajouter ici si c’était possible… C’est sûr que ce n’est pas le plus simple car il y avait deux avions à prendre pour venir, et il y en aura encore deux autres pour aller en Arabie Saoudite, en passant par Paris, mais je voulais courir”.

Nul doute que ce premier sprint lui aura donné des axes de travail, avec l’ensemble de ses coéquipiers, pour les semaines à venir. Bien déterminé à retrouver son meilleur niveau, Nacer Bouhanni aura à coeur de décrocher un bouquet au plus vite. “Je ne suis pas quelqu’un qui baisse les bras comme ça. Si je suis encore sur le vélo aujourd’hui, c’est que tout ce qui m’est arrivé ces derniers mois ne m’a pas atteint”

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