Thomas Morichon va disputer ce samedi son dernier championnat de France de cyclo-cross dans la catégorie Espoirs. "J'aimerais obtenir un Top 15, ce serait une belle performance. Je commence à monter en puissance. Les sensations ne sont pas trop mauvaises", déclare à DirectVelo le sociétaire de l'AC Bistontine dont lemeilleur classement en Coupe de France est une 20e place sur la dernière manche à Bagnoles-de-l'Orne (voir classement).

« J'ESPÈRE QU'IL VA PLEUVOIR »

Le coureur de 21 ans espère un terrain gras à Flamanville. "Le circuit peut me convenir s'il est assez boueux. J'espère qu'il va pleuvoir pour que ce soit un chantier. Ce serait vraiment l'idéal. Je n'aime pas quand c'est trop roulant, je préfère quand il faut faire parler la puissance", lance celui qui a préparé méticuleusement cet hiver. "Cette saison de cyclo-cross était un gros objectif. Les résultats sont un peu en deçà de mes attentes".

Sur la première manche à La Mézière, il est tombé dès le premier tour et s'est blessé au genou. "Je me suis arrêté deux bonnes semaines, ça m'a un peu coupé", avoue celui qui s'est ensuite classé 26e de la deuxième manche à Andrézieux-Bouthéon (voir classement). "J'aimerais bien encore grappiller cinq-six places sur la lancée des deux dernières manches".

EN UFOLEP IL Y A QUATRE ANS

Originaire de Haute-Vienne, Thomas Morichon a commencé le vélo en FFC en 2017 pour sa première année Espoir. Auparavant, il courait en catégorie UFOLEP comme son voisin Titouan Margueritat (lire ici) et n'a aucun lien de famille avec Mathieu Morichon, spécialiste des sous-bois. Il est arrivé à l'AC Bisontine en 2018 et a rejoint Besançon pour ses études en STAPS.

Après le Championnat de France de cyclo-cross, il va couper deux-trois semaines et ne se précipitera pas pour revenir sur la route. "En voulant reprendre trop vite les années précédentes, j'ai eu des blessures, notamment la saison dernière où j'ai eu une tendinite. Il y a de belles courses avec la DN. En parallèle, je vais peut-être refaire un peu de VTT. On verra suivant l'envie", conclut-il.