Bryan Alaphilippe a quitté la Provence sans succès. Sa plus belle opportunité de la semaine, il l’a eue dès la 1ère étape des 4 jours des As-en-Provence, à Saint-Etienne-du-Grès, où il n’a été devancé - au sprint massif - que par le seul Jimmy Raibaud. “Je n’ai pas mes meilleures sensations en ce moment. Je n’ai pas de regrets pour cette étape. Au contraire, c’est cool d’être toujours présent malgré ces jambes-là”, préférait-il relativiser auprès de DirectVelo, dans les rues de Salon-de-Provence, lors de la dernière journée de course de l’épreuve Élite Nationale.

L’essentiel est bien évidemment ailleurs pour le sociétaire du Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys, puisqu’il retrouvera le peloton professionnel en 2020, via l’équipe Saint-Michel-Auber 93. “Je suis soulagé, mais je reste quand même concentré. Bien finir la saison peut me servir pour l’année prochaine. Je courrai jusqu’à la fin, sans penser à l’année prochaine”, promet celui qui aimerait notamment s’illustrer à l’occasion de Paris-Vierzon et de Paris-Connerré.

ARRIVÉ À MATURITÉ

L’ancien coureur de l’Armée de Terre était en contact avec la structure Continental francilienne depuis la Ronde de l’Oise, avant de trouver un accord peu après la mi-août.  “Sans ce contrat pro, je pense que je ne serais pas reparti. A partir du mois d’avril, j’avais envie de passer pro. Ça s’est fait, je suis content”.

Qu’est-ce qui a changé, depuis sa première expérience professionnelle, pour le sprinteur de 24 ans ? “Je ne suis peut-être pas plus fort, mais j’ai plus de maturité. Surtout, j’ai encore beaucoup de travail. J’aimerais encore progresser au sprint. Je dois progresser dans tous les domaines, mais je vais d’abord essayer de m'améliorer là où j’excelle”.