Floris Gerts renvoyé de chez Tarteletto-Isorex

Crédit photo Francis Spruyt - DirectVelo

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Après l'arrêt de Kirill Pozdnyakov et les départs de Arne De Groote et Jelle Mannaerts, Floris Gerts est le quatrième coureur à quitter les rangs de Tarteletto-Isorex. Le manager général a limogé le Néerlandais, selon le site néerlandais Wielerflits. Le point de discorde se situe au niveau du matériel. Selon les dires du coureur de 27 ans, il semblerait qu'on lui avait promis par contrat un vélo professionnel, mais qu'en réalité on lui a donné une machine avec des pièces usées. "Il a eu six vélos différents et chaque vélo n'était pas bon", réfute Bauwens. "Est-ce alors le vélo ou les jambes et la tête du cycliste ?", s'interroge-t-il.

Le mécontentement s'est intensifié la semaine dernière lors du Tour de Wallonie. Selon Peter Bauwens, l'ancien coureur de la BMC Racing Team a envoyé un message menaçant sur WhatsApp au manager. "C'étaient des injures. Je n'ai jamais vu cela en seize ans. Nous avons été décents de le laisser terminer le Tour de Wallonie, mais l'UCI et la fédération belge nous soutiennent dans notre démarche", affirme Peter Bauwens, toujours au site néerlandais.

LE COUREUR FAIT APPEL AU CPA

Le vainqueur de la Volta Limburg Classic 2016 a déjà fait appel au syndicat des coureurs, le CPA, pour contester son licenciement. Il nie les allégations de Bauwens. "Je ne sais pas de quoi il parle. On peut publier ces conversations sur WhatsApp sans problème. Lors du Tour de Wallonie, je pouvais commencer avec un plateau usé ou rentrer chez moi", a déclaré Gerts. "Bauwens a, à plusieurs reprises, manqué à ses engagements et le licenciement est injustifié. Il n'y avait tout simplement aucune raison valable de me renvoyer. Je suis soutenu par le CPA et j'attends les conséquences légales. Je suis très déçu de la situation".

Dans l'équipe Continental Tarteletto-Isorex, les coureurs reçoivent un vélo de service qui est assemblé avec le matériel fourni par les accessoiristes partenaires de l'équipe. "Mais le fessier de tous les coureurs n'étant pas pareil, ils peuvent donc installer une selle différente de leur propre initiative", explique Bauwens à Wielerflits. "Gerts a posé sans prévenir un pédalier Shimano de 10 ou 12 ans de lui-même. Lorsqu'il a eu des problèmes d'équipement, il a tenu l'équipe pour responsable. Il a effectué les modifications lui-même, on ne peut quand même pas accuser les mécaniciens pour cela ?". Par ailleurs, Peter Bauwens ne souhaite pas rendre public les conversations WhatsApp pour des raisons de confidentialité. 

 

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