Eddie Dunbar : « Je pensais pouvoir gagner »

Crédit photo Corentin Richard - DirectVelo

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Le Team Ineos ne compte plus ses leaders sur la Route d’Occitanie. Pavel Sivakov, Ivan Sosa… Et Eddie Dunbar. Ce jeudi, à l’occasion de la première étape - déjà montagneuse - de l’épreuve, les trois hommes forts de la formation britannique ont répondu présent, en jouant les tous premiers rôles jusqu’au bout. Et c’est même l’Irlandais qui a réalisé le meilleur résultat, terminant 2e derrière le Champion du Monde Alejandro Valverde (voir classements). “On espère toujours pouvoir gagner mais on sait qu’Alejandro Valverde est un spécialiste de ce genre de final. Être si près de le battre, c’est quand même quelque chose de positif, surtout pour un premier jour de course après le Tour d’Italie. Je suis content de mes sensations”, synthétisait le coureur de 22 ans auprès de DirectVelo après l’arrivée.

Tout semble parfaitement bien huilé chez Ineos. Sur les routes occitanes, l’équipe dirigée par Brett Lancaster compte sept coureurs : trois leaders, un équipier de luxe en la personne de Sebastian Henao, et trois coureurs prêts à totalement se dévouer pour le collectif. “Nous sommes venus ici avec plusieurs cartes. C’est cool de pouvoir compter sur Christian Knees, Christian Lawless et Michal Golas pour faire le travail et nous protéger toute la journée. On a également pu compter sur le travail de Sebastian Henao dans la partie finale de course, pour nous aider tous les trois, confirme Dunbar. Aujourd’hui (jeudi), c’est moi qui ai fait le meilleur résultat mais peut-être que dans les prochains jours, ce sera Ivan (Sosa) ou Pavel (Sivakov), on ne sait pas… Il faudra voir comment nos physiques évoluent et comment nos corps répondent dans l’étape reine. En tout cas, pour une première journée, c’est très positif”.

TOUT RESTE ENVISAGEABLE POUR L'ÉTAPE REINE

Pour le classement général, le Team Ineos semble donc pouvoir compter sur un rasoir à trois lames. Et pas question de choisir un leader. “Dans la montée finale, Pavel (Sivakov) est venu me demander comment je me sentais, et je lui ai demandé la même chose, dans la dernière ascension. On voulait savoir quelle carte il fallait jouer. On s’est mis d’accord sur le fait que j’allais être celui qui jouerait la victoire d’étape. Je pensais pouvoir gagner. J’étais très près… Mais on ne refera peut-être pas pareil samedi”.

Samedi, justement, l’étape de montagne proposée aux coureurs s’annonce dantesque, avec notamment l’ascension du Port de Balès puis la montée finale vers l’Hospice de France, au-dessus de Luchon. Trop dur pour Eddie Dunbar ? Pas forcément, selon le principal intéressé. “Ce sera encore plus dur mais bon, j’ai connu des étapes tout aussi difficiles que ça lors du dernier Tour d’Italie”.  

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