Alejandro Valverde affichait un grand sourire dans la zone d’arrivée de la première étape de la Route d’Occitanie. Et il y avait de quoi ! Victime d’une chute avant Liège-Bastogne-Liège, l’Espagnol n’avait plus couru depuis. Privé, entre autres, du Tour d’Italie, le Champion du Monde effectuait son retour à la compétition ce jeudi et il a directement mis la balle au fond (voir classements). Impressionnant dans la double ascension finale de Saint-Geniez-d’Olt, il a comme souvent contrôlé ses derniers adversaires avant de les aligner au sprint. “L’équipe a fait un grand travail. On a pris nos responsabilités dès le début de la course, puis au tout au long de l’étape, en roulant à l’avant du peloton. On a décidé d’imposer un tempo élevé dès le pied de la première ascension du circuit final. Ensuite, c’était à moi de contrôler toutes les attaques dans la dernière montée”, confirmait-il auprès de DirectVelo, quelques minutes après en avoir terminé.

L'ÉTAPE DE SAMEDI EN TÊTE

Le vétéran de 39 ans, toujours aussi véloce, a apprécié la double ascension finale.  “C’était intéressant d’avoir un premier passage dans la montée pour repérer les lieux et savoir comment gérer l’ascension finale. Je me sentais déjà très bien durant le premier passage, c’était encourageant”. Voilà donc le tenant du titre dans la tunique de leader du classement général dès la première journée de course. “Rien n’est fait pour le classement général”, tient tout de même à rappeler le leader de la Movistar. “Ce sera très difficile encore samedi”, ajoute-t-il en faisant référence à une étape qui se terminera à l’Hospice de France après l’ascension du Port de Balès, notamment.

RASSURÉ PAR SA CONDITION

Une chose est sûre : Alejandro Valverde est déjà parfaitement rassuré par sa condition physique, 53 jours après son dernier jour de compétition. “J’ai vu que la préparation a été bonne. Je vois que je suis déjà de retour dans le coup et ça me fait plaisir avant de retrouver les routes du Tour de France”, s’enthousiasme celui sur qui l’âge ne semble pas avoir d’emprise. “Reprendre la compétition sur une course aussi dure, ce n’est pas toujours évident. Je ne savais pas vraiment comment les jambes allaient répondre. Mais finalement, je me sentais bien toute la journée”.