Eduard Grosu : « C’était étrange »

Crédit photo Régis Garnier - DirectVelo

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Eduard Grosu change d’air. Après avoir passé les cinq premières saisons de sa carrière dans la formation italienne Vini Fantini, le Champion de Roumanie en titre a fait le choix de rejoindre une structure française, Delko Marseille Provence, à l’intersaison. ”C'est un moment particulier et agréable de débuter une saison dans une nouvelle équipe. Je peux compter sur le soutien de tout le groupe et c'est très plaisant. C’est forcément un challenge excitant”. Réputé pour ses qualités au sprint, le coureur de 26 ans aime les courses françaises du début de saison. L’an passé, il avait d’ailleurs pris la 2e place de la 2e étape du Tour La Provence, seulement devancé par Christophe Laporte. Cette fois-ci, c’est sur l’Etoile de Bessèges qu’il effectue sa reprise, en cette fin de semaine. Ce vendredi, il n’a pas eu l’occasion de se mêler à l’emballage final, alors qu’il avait pris la 13e place à Beaucaire. “Sur la 1ère étape, je n'avais plus de jambes alors que j'étais en très bonne position aux 100 mètres... C'était étrange”.

Venu “pour gagner une étape”, le Roumain n’a plus qu’une possibilité de l’emporter, ce samedi à Bessèges, lors d’une étape dont le circuit a été grandement repensé et remanié. “On reste concentré sur les prochaines échéances”. Suite à l’Etoile, Eduard Grosu se rendra au Tour d’Oman. “Ce sera une épreuve importante pour l'équipe. J'y étais il y a deux ans avec mon ancienne équipe et j'avais terminé 2e d'étape (derrière Alexander Kristoff, NDLR), mais aussi 4e, 5e... Là-bas, j'irai également pour gagner une étape. J'ai fait une  bonne préparation, alors ça devrait aller”,

Capable de se frotter aux meilleurs sprinteurs mondiaux dans un grand jour, le Roumain sera protégé tout au long de la saison dans l’équipe marseillaise. “Pour le moment, il est prévu que je dispute tous les sprints pour l'équipe. Mais si un jour je dois jouer un autre rôle et travailler en tête de peloton pour d'autres coureurs de l'équipe, je le ferai sans problème, bien sûr. Je fais partie de l'équipe comme les autres et je donnerai le maximum pour le reste du collectif”. Alors qu’il dispose d’un nouveau coach depuis cet hiver, l’homme aux quatre victoires d’étapes sur le Tour du Qinghai Lake admet avoir “encore besoin de travailler en puissance et en intensité”. A 26 ans, il en est persuadé ; il n’a pas encore atteint son meilleur niveau, ni sa plus belle pointe de vitesse.

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