Kevin Claeys en Conti Pro comme mécano

Crédit photo Tour du Limbourg

Crédit photo Tour du Limbourg

L'ancien cycliste professionnel Kevin Claeys (30 ans) travaillera comme mécanicien chez Roompot-Charles cette saison. L'homme de Flandre Occidentale suit ainsi les cinq coureurs belges (Sean De Bie, Senne Leysen, Arjen Livyns, Matthias De Witte et Stijn Steels) rescapés de l'équipe Verandas Willems. Déjà présent à titre occasionnel en 2018, il aura cette fois-ici un programme conséquent avec 150 dates déjà bloquées.

Pour le vainqueur du Tour du Limbourg 2012, ce retour prononcé dans le milieu est très spécial. Il y a plus de deux ans, il a été contraint de faire ses adieux à son sport. "J'ai eu des arythmies cardiaques en février et mars 2016. Les cardiologues m'ont recommandé d'arrêter, c'était vraiment une gifle". Claeys n'a donc pas voulu de cette retraite en août 2016. "Je n'ai pas eu la chance de rouler ma dernière course en connaissance de cause. Je continue à me poser des questions. Le contact avec les courses m'a beaucoup manqué."

LE MAGASIN RESTERA OUVERT

Après une carrière dans le cyclisme, il n’est jamais facile de trouver son chemin dans la vie ordinaire. L'ancien sociétaire de Landbouwkrediet a ouvert en 2018 son magasin, Kevin's Bike Shop à Houthulst. "J'ai eu un travail régulier pendant un an, mais cela ne me convenait pas. Ensuite, j'ai réfléchi au moyen de rester actif dans le vélo, et c'est ainsi que le magasin a vu le jour." En 2019, le lauréat de la Kustpijl 2012 se partagera donc entre son magasin et son travail de mécanicien. "Le but est de fermer le magasin le moins possible. Cette saison, j’ai normalement 150 jours de course, mais les clients ne le sentiront pas."

Grâce à sa propre expérience en tant que coureur, Kevin Claeys connaît le monde du cyclisme comme sa poche. "Peut-être que c'est un avantage de connaître le secteur. J'ai couru avec 90% des gars dans l'équipe. Ce qui est certainement un avantage, et je sais ce qu'ils peuvent faire et ce qu'ils ne peuvent pas faire. Tout est bien organisé, on peut aussi parler notre langue maternelle, alors que dans les grandes équipes, on le fait généralement en anglais, c'est amusant de travailler de cette façon", termine le mécanicien de Roompot-Charles. 

 

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