Michel Ries : « Je voulais essayer quelque chose »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Michel Ries a terminé ce samedi 2e de la 9e étape du Tour de l'Avenir, disputée entre Séez et Val d'Isère. Le Luxembourgeois remonte du même coup à la 2e position au classement général à 1'07" du Slovène Tadej Pogacar (voir classements). "C'était une étape assez difficile avec les trois montées. La course était très animée dès le début. La course n'était pas vraiment contrôlée", décrit-il. Michel Ries s'est extrait du groupe de tête au pied de l'ascension finale vers Val d'Isère. "Je voulais attendre la dernière montée et essayer quelque chose. Nous avons rattrapé un groupe d'échappés qui est parti dans la vallée de Bourg-Saint-Maurice", explique-t-il. Le Luxembourgeois a été rejoint dans son entreprise par le leader de la course, Tadej Pogacar. Ils n'ont pas réussi à revenir sur le futur vainqueur de l'étape, l'Espagnol Fernando Barcelo, qui avait pris la poudre d'escampette lors de la précédente montée, la Côte des Chapelles. "On lui a repris beaucoup de temps, il a très bien résisté, on était presque à bloc. Il était vraiment fort", souffle-t-il.

« LE BUT ETAIT DE SE REPLACER AU CLASSEMENT GENERAL »

Cependant, Michel Ries a accompli sa mission en reprenant beaucoup de temps au classement général, sauf sur le maillot jaune bien sûr. "Nous nous sommes bien entendus avec Tadej, nous avons bien creusé l'écart. Le but était de se replacer au classement général", avoue le 12e du classement général au départ de l'étape ce samedi matin. "Les écarts n'étaient pas vraiment importants avant cette 9e étape. Aujourd'hui était une bonne possibilité pour gagner un peu de temps". Le 19e du Tour de l'Avenir 2017 pointe désormais en 2e position à 1'07", avant la dernière étape ce dimanche entre Val d'Isère et Saint-Colomban-des-Villards. "Ce sera de nouveau compliqué. La situation sera assez spéciale avec la descente du col de l'Iseran qui sera neutralisée", note-t-il. "Tadej est assez fort mais on ne peut pas prévoir ce qu'il va se passer. Brandon McNulty a par exemple perdu beaucoup de temps aujourd'hui. En fonction du déroulement de la course, j'essaierai d'attaquer dans le col du Chaussy ou dans l'ascension finale, le col du Glandon".

« LES PREMIERS JOURS ONT ETE UN PEU COMPLIQUES »

"J'espère garder cette 2e place, c'est déjà assez bien car c'est quand même la plus grande course Espoirs", concède l'Espoir 2e année. Sur les deux premières étapes de montagne à Méribel et à Crest-Voland Cohennoz, Michel Ries s'est contenté de suivre même s'il n'a pas pu accrocher le trio Sosa-Pogacar-McNulty à Méribel. Auparavant, il a été victime d'une chute dans le dernier kilomètre de la 5e étape et a perdu 14". "Dans le contre-la-montre par équipes, nous n'avons pas trop concédé de temps, précise celui qui a terminé 18e à 1'07" des Danois avec la formation luxembourgeoise. D'ailleurs, avec l'équipe nationale, nous avons reconnu toutes les étapes de montagne à l'occasion d'un stage d'une semaine à La Rosière à la fin du mois de juillet". Le sociétaire de l'équipe Continental Polartec-Kometa a ensuite enchaîné avec le Tour de l'Utah (2.HC) sous les couleurs de Trek-Segafredo où il est stagiaire en cette fin de saison. "C'était une bonne préparation. Ma forme est assez bonne même si les premiers jours du Tour de l'Avenir ont été un peu compliqués en raison du décalage horaire", termine le 9e du Tour d'Italie Espoirs et 11e du Tour de l'Ain (2.1).

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Michel RIES