Cofidis : « Nous avons eu raison de secouer Nacer »

Crédit photo Léa Lambert

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Avec sa victoire ce dimanche au GP Marcel Kint à Zwevegem (1.1), Nacer Bouhanni montre qu'il est de retour à un bon niveau en ce mois de mai. "Il s'est rassuré et nous aussi par la même occasion", assure le directeur sportif Alain Deloeuil à DirectVelo. En début de saison, le vainqueur d'étape des Quatre Jours de Dunkerque a été perturbé par une bronchite sur Paris-Nice et n'a pas apprécié sa non-sélection pour Milan-San Remo, faute de condition physique suffisante. Jusqu'en avril, le Vosgien n'a pas donné de signes encourageants sur sa condition. "Il s'est endormi sur ses lauriers. Nous l'avons secoué et nous avons eu raison. Cela ne fait jamais de mal de titiller quelqu'un et il a réagi comme on le voulait. Il s'est remis en question et tout va bien depuis Dunkerque".

Si le triple vainqueur d'étapes du Giro 2014 n'est encore qu'à "80-85%" de sa condition, il reste toujours en lice pour une sélection sur le prochain Tour de France. "Il a encore de la marge mais il est dans la liste pour la Grande Boucle. Il est capable de gagner une étape du Tour de France. S'il marche fort à ce moment-là, nous n'allons pas nous en priver".

« UN MEMBRE DE L'EQUIPE COMME LES AUTRES »

Durant l'hiver, Cédric Vasseur a remplacé Yvon Sanquer au poste de manager de Cofidis et a replacé le projet collectif au-dessus de l'individu. Un changement énorme selon Alain Deloeuil. "Nous travaillons de manière plus sereine. Il y a clairement un partage des responsabilités et des décisions. C'est complètement différent. L'an passé, il n'y avait qu'une seule voix qui nous ordonnait parfois de bloquer la course pour Nacer Bouhanni".

Cette saison, l'équipe ne tourne donc plus uniquement autour du double vainqueur de l'Europe Tour. "Nacer reste privilégié et a le salaire d'un leader. Néanmoins, il n'est plus prioritaire comme par le passé où on lui donnait tout ce qu'il voulait. Il a eu du mal à le comprendre. Maintenant, il est un membre de l'équipe comme les autres. Ce n'est pas un hasard si nous comptons neuf victoires avec cinq coureurs différents". 

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