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De l'Essor Breton à Montbéliard, l'impossible doublé

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

947 kilomètres. C'est la distance entre Landivisiau (Finistère), terme mardi de la sixième étape de l'Essor Breton, et Montbéliard (Doubs), théâtre ce jeudi de la troisième manche de la Coupe de France DN1. Dix coureurs ont fait le pari de participer aux deux épreuves. Parmi eux : cinq anciens professionnels (Maxime Cam, Maxime Renault, David Menut, Jérémy Bescond et Fabien Schmidt) et aucun coureur appartenant à la catégorie Espoirs. Preuve que le défi était de taille.

Sur les 46 coureurs à l'arrivée, seuls trois hommes étaient en Bretagne 48 heures plus tôt. Au moment où les quatre échappés se présentent pour se jouer la victoire, Alexandre Delétang et Baptiste Constantin sont accoudés sur des barrières à 100 mètres de la ligne. "Ça a été un peu dur. Enchaîner les deux courses n'était pas l'idéal", reconnaît le 2e de l'Essor Breton.

« DÉÇU DE FAIRE AUTANT DE ROUTE POUR ÇA »

Le parcours, qui comprenait une difficulté de 2300 mètres et une descente très technique, ne donnait pas la possibilité aux coureurs de se mettre en jambe tranquillement. "J'espérais avoir le temps de mettre en route lors des premiers tours mais c'est parti malheureusement un peu vite. Avec l'humidité, ça a été compliqué... Il y a eu beaucoup de cassures avec la montée et la descente", reconnaît Baptiste Constantin. Un avis partagé par Maxime Cam, lauréat mardi de la dernière de l'Essor Breton après une longue échappée. "Le parcours m'a bien mis dedans. Au bout de sept kilomètres, tu étais déjà dans le vif du sujet. Et après tu avais la grosse relance. Il y avait des cassures. C'était nerveux. Je suis revenu trois ou quatre fois après la descente, mais au bout d'un moment, j'ai compris que ça allait être compliqué".

Les clubs avaient pourtant pris leurs précautions. Partis rapidement après l'Essor Breton, ils ont fait près de la moitié de la route dès le mardi soir. Fabien Schmidt et Jérémy Bescond ont même pu faire le long déplacement en avion. "J'ai fait 75 kilomètre en course... Je suis un peu déçu de faire tant de route pour ça", sourit Maxime Cam. S'ils n'ont jamais pesé sur la course remportée par Clément Carisey, les coureurs présents sur l'Essor Breton n'ont jamais semblé en mesure de lever les bras. Même si Fabien Schmidt (5e) et David Menut (6e) ont frôlé l'exploit en prenant les deux premières places du sprint du peloton où figurait aussi Nicolas David, le troisième homme à avoir pu encaisser les six jours de course.

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Portrait de Maxime CAM
Portrait de Baptiste CONSTANTIN