Niklas Larsen : « C’est encore plus grand ! »

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

Crédit photo Julie Desanlis - DirectVelo

Niklas Larsen est en pleine euphorie. La Danois a remporté, ce jeudi, la 1ère étape du Rhône-Alpes Isère Tour (2.2, voir classements), deux jours après s’être déjà imposé sur le Grand Prix de Francfort Espoirs, en Allemagne. Le sociétaire du Team Virtu Cycling, qui faisait partie des grandes promesses du cyclisme danois dans les rangs Juniors, en 2014 et 2015, semble désormais confirmer tout son potentiel pour sa troisième saison chez les Espoirs. Il revient sur ce succès et évoque la suite de la semaine avec DirectVelo.

DirectVelo : Tu as été chercher ce succès, seul, dans le final...
Niklas Larsen :  C’était une belle course. On savait que c’était une course difficile. On était prêt à faire la course dans le final. Le début de course était relativement tranquille mais finalement, ça s’est mis à rouler de plus en plus fort à l’approche des difficultés principales de  la journée. Ca faisait mal mais d’un autre côté, je sentais que les jambes étaient bonnes. Il y a eu des attaques sur le circuit et j’ai décidé d’y aller moi aussi. J’ai fait le saut sur le groupe de tête dans la petite montée avant la ligne d’arrivée. Je me sentais vraiment bien et une fois revenu devant, j’ai décidé de ressortir dans le dernier tour, avant la montée cette fois.

C’est une grande victoire pour toi !
Oui, bien sûr. Je viens de gagner le Grand Prix de Francfort Espoirs et c’était déjà une grande victoire. Mais là, c’est encore plus grand, avec de grands coureurs. En plus, je ne m’attendais pas du tout à gagner ici sur cette étape. Pour tout dire, j’avais dit aux gars en rigolant : “si on prend le maillot le premier jour, on pourra y aller tranquille les jours suivants”, mais en réalité, je ne m’y attendais pas du tout. C’est bien plus que ce dont je pouvais rêver. Je me sentais déjà bien après ma victoire à Francfort mais alors là… Je me sens encore mieux (sourires).

LE GÉNÉRAL SEMBLE (TRÈS) LOIN

Imagines-tu jouer le général maintenant ?
Oooh (rires). Il reste trois jours de course. Je suis encore très jeune et en plus, ça ferait beaucoup de travail pour l’équipe. Bon, c’est vrai que j’ai des équipiers très forts autour de moi mais ce sera quand même très difficile. Il y a des coureurs super forts ici.

Quels sont tes principaux objectifs cette saison ?
Pour être honnête je ne me suis pas fixé de courses en particulier. Je veux simplement m’améliorer et franchir un palier. Je pense que c’est déjà un peu le cas. Je m’améliore course après course. A court terme, j’espère marcher sur les prochaines courses en Norvège et quand je vois ce que je réalise ici, je me dis que ça devrait plutôt bien marcher.

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