Thomas Sprengers a un plan et s'y tient

Crédit photo Kristof Bruers

Crédit photo Kristof Bruers

Avec une neuvième place à la Flèche Brabançonne, Thomas Sprengers pouvait envisager les classiques wallonnes dans de bonnes dispositions. Mais à l'Amstel Gold Race et à la Flèche Wallonne, le sociétaire de Sport Vlaanderen-Baloise n'a pas su lutter avec les meilleurs. "J'espère que j'aurai une meilleure journée ce dimanche à Liège-Bastogne-Liège", déclare le coureur à DirectVelo.

A la Flèche Wallonne, le cycliste de 28 ans a été gêné par une chute. "Juste avant l'avant-dernier passage du Mur de Huy, j'ai été ralenti par la chute. J'ai perdu beaucoup de temps et je n'ai pas su remonter vers le premier peloton. Pourtant, c'était une course pour moi. J'aime le genre d'épreuve où il faut garder sa cartouche pour la fin." En revance, à l'Amstel Gold Race, le puncheur n'était pas dans le rythme. "Je n'avais pas les bonnes sensations dans le Keutenberg, c'est aussi si simple que ça", reconnaît-il.

DANS LE WORLDTOUR EN 2019 COMME EQUIPIER

Après ces deux échecs, Thomas Sprengers cherchera, sur la Doyenne, la confirmation de sa place à la Flèche Brabançonne (voir le classement) mais aussi, s'assurer une place dans le peloton professionnel en 2019. "Je suis en fin de contrat cette saison. Même si je n'exclus pas de prolonger chez mon employeur actuel, je n'oublie pas mon ambition de rouler dans le WorldTour. Je pense que j'ai le niveau pour être un bon équipier. Je verrai également d'un bon oeil une expérience dans une formation française."

Durant la suite de la saison, le 10e du Tour de Wallonie 2017 roulera, comme il l'a fait à la Flèche Brabançonne, avec sa tête. "Auparavant, je me montrais mais je n'arrivais pas à aller chercher un résultat. Je réfléchis davantage à un plan et je m'y tiens. J'ai mis de côté l'impulvisité qui me caractérisait. J'espère que mon approche m'apportera encore de nombreuses satisfactions en 2018", conclut-il.

 

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