Fraude technologique : Des rayons X pour rassurer

Crédit photo UCI

Crédit photo UCI

Six mois après l'élection de David Lappartient, qui en a fait une de ses priorités, l'Union Cycliste Internationale, a dévoilé ce mercredi, à Genève (Suisse), son nouveau plan d'action pour lutter contre la fraude technologique.

La principale nouveauté est l'utilisation d'un caisson mobile à rayons X. Cet outil, blindé, permettra "en cinq minutes de produire une radiographie complète d'un vélo". L'UCI assure dans un communiqué avoir obtenu "les autorisations nécessaires à son utilisation dans les principaux pays organisateurs d’événements cyclistes".

L'UCI maintient par ailleurs les tablettes magnétométriques et des caméras thermiques. Elle développe par aussi "un outil de détection portatif, basé sur la technologie de la magnétométrie, aisément déployable auprès des Fédérations Nationales". Elle pourrait chercher également à "se doter d’un moyen de localisation du matériel (cadres et roues) à partir de la méthode des ondes radioélectriques (RFID)".

Outre la route, le cyclo-cross, le VTT et la piste sont concernés par les différentes méthodes de contrôle. Ainsi que toutes les catégories d'âges. 150 jours de courses seront contrôlés, dans 18 pays différents.

Selon David Lappartient, "l'UCI délivre un message fort à la famille du cyclisme". Le Président assure que ces différentes méthodes rassureront "les parties prenantes, les fans et les médias".

Jean-Christophe Péraud, Manager Matériel et Lutte contre la fraude technologique, se dit "confiant pour que les méthodes déployées dès cette année, notre partenariat avec le CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives) et le développement futur de moyens de détection infaillibles, aideront à renforcer la confiance dans notre sport".

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Jean Christophe PÉRAUD