Rémy Di Grégorio (Delko Marseille-Provence KTM) a remporté, ce samedi, la deuxième étape du Tour de La Provence (2.1), courue sur 144,5 kilomètres entre La Ciotat et Gémenos (Bouches-du-Rhône). Il a devancé Lilian Calmejane (Direct Energie) et Tony Gallopin (AG2R La Mondiale) sur les hauteurs de l'Espigoulier. Retrouvez les (autres) réactions des principaux acteurs du jour, recueillies par DirectVelo après l'arrivée. 

Alexandre Geniez (AG2R La Mondiale)
Leader du classement général
« On savait que ça n'allait pas être facile. On avait un gros collectif, on savait qu'on pouvait s'appuyer les uns sur les autres pour que ce ne soit pas toujours le même qui réponde aux attaques. On a bien géré le pied de la montée, et même avec les attaques après, on a plutôt bien joué. Rien n'est jamais fini avant le passage de la ligne... Ce n'était pas évident. Je suis content pour Rémy (Di Grégorio). Il mérite sa victoire. Il est allé la chercher à la pédale. On connaissait le classement général au départ ce matin. Ceci dit, on savait qu'un coureur comme Gaudu pouvait créer la surprise en partant de loin. Il a mis quelques accélérations, il était dans son registre.
Notre but était de jouer le général plus que d'aller chercher l'étape. Si on avait pu avoir l'étape, ça aurait été le top, mais ce n'était pas le but premier. Le plus dur est fait pour le général, même si l'étape de demain ne sera pas de tout repos. Il ne faut pas crier victoire trop vite, mais le plus gros du travail est fait. Il y avait du vent dans la montée, ça a joué en notre faveur pour que ça reste groupé. On se regardait beaucoup aussi, c'est ce qui a fait que le groupe est resté très longtemps ensemble. Le final était un peu tortueux, j'ai eu un peu peur de la chute. Quand on est passé au premier tour, je me suis dit que c'était une arrivée qui me plaisait bien. J'étais bien placé au kilomètre, mais je me suis fait un peu enfermer aux 500 mètres... Du coup, je me suis concentré sur le général. »

Yoann Bagot (Vital Concept CC)
11e de l'étape
« En tant que régional, c'est forcément toujours spécial et sympa ce genre d'étape. Je connais bien le coin, c'était une belle idée. Je ne suis pas loin de finir avec les meilleurs, mais je prends une petite cassure à 2-3 kilomètres de l'arrivée. Je n'ai pas réussi à revenir, même si ce n'était pas loin. Dans le dernier kilomètre, j'ai préféré monter au train. Je sens qu'il me manque encore un peu de force, après une fin de saison 2017 compliquée chez Cofidis, où je ne terminais pas une course. Le fait de retrouver un bon niveau est encourageant, et ça devrait aller de mieux en mieux. »