Christophe Laporte (Cofidis) s'est imposé au sprint massif, ce jeudi, lors de la deuxième étape de l'Etoile de Bessèges (2.1), disputée sur 148,3 kilomètres entre Nîmes et Générac (Gard). Le coureur de la Cofidis fait ainsi coup double et s'empare de la tête du classement général (lire son interview). Retrouvez les réactions des principaux acteurs du jour, recueillies par DirectVelo après l'arrivée. 

Romain Combaud (Delko Marseille-Provence KTM)
Échappé
« Au moment où je me fais distancer, c'est sur problème mécanique. Mon étrier est venu se serrer sur la roue... Mais je n'ai pas vraiment de regret, car le groupe s'est fait reprendre avant l'arrivée. Des occasions comme celle-là, je n'en ai pas beaucoup dans l'année, et quand la forme est là, il faut savoir en profiter. Aujourd'hui (jeudi), ça n'a pas marché. C'est dommage, mais on verra ce que ça donne demain (vendredi). Il y a une belle étape, on va récupérer au plus vite. Je reste un peu sur ma faim, mais c'est le sport. Même s'il n'y a pas de petite course, c'est mieux que ça arrive ici plutôt que sur Paris-Nice. On s'est bien entendu devant. Andy (Flickinger, son directeur sportif, NDLR) m'a bien conseillé à l'avant, et encore une fois, il n'y a pas de regret à avoir. Ça sourira une autre fois. » 

Kévin Le Cunff (St-Michel-Auber 93)
Échappé
« C'est passé tout près... Sur le circuit, on a géré l'écart comme il fallait avec Romain (Combaud). On a découvert le circuit lors du premier tour, et à partir du deuxième, on s'est mis à fond. On se fait reprendre à un kilomètre de l'arrivée. C'est dommage... On a perdu assez vite de l'avance sur les premiers tours, mais pas tant que ça sur les deux derniers. On peut se dire qu'il ne manquait pas grand-chose sur cette 2e étape. »

Pierre Idjouadiene (Roubaix-Lille Métropole)
Échappé
« Sur la fin, Fred Delcambre (son directeur sportif, NDLR) m'a dit de garder des cartouches parce que j'avais fait la bonif'. Il ne fallait pas que je prenne de cassure quand le peloton allait revenir. Donc j'avais le choix : soit continuer de serrer les dents et espérer que ça aille au bout, soit m'économiser un peu et garder du jus pour avoir les moyens de rester dans les roues, dans le peloton, en fin de course et ainsi pouvoir conserver le bénéfice de ma bonification. Finalement, on a pris le grand faux-plat où j'ai commencé à peiner et je me suis relevé. C'est une belle journée, je suis content. C'est ce que je voulais faire aujourd'hui, prendre l'échappée. Hier (mercredi), je devais emmener Pierre Barbier au sprint, mais ça frottait beaucoup. Aujourd'hui, le circuit était très tortueux, on l'avait reconnu, donc je ne voulais pas prendre de risques. Cette échappée, c'était l'occasion de bien commencer la saison. »