Odd Christian Eiking a bien failli offrir à sa nouvelle formation Wanty-Groupe Gobert, son premier bouquet de la saison. Mais le Norvégien a trouvé plus puissant que lui dans la dernière ligne droite du Grand Prix La Marseillaise, avec Alexandre Geniez (AG2R-La Mondiale, voir classement). Le coureur de 23 ans revient sur sa course pour DirectVelo.

DirectVelo : Tu démarres bien la saison...
Odd Christian Eiking : J'espérais un bon résultat sur cette course. Être si près de la victoire me procure le plaisir d'être déjà en forme et de pouvoir lutter pour la gagne. Dans le dernier kilomètre, AG2R a mis en place un mini-train pour Alexandre Geniez. Je me suis dit que je devais prendre sa roue. C'est ce que j'ai fait, mais il était trop fort pour moi. Sur ce genre de sprint en faux-plat descendant, il est plus puissant que moi. Il me manque une roue... Je préfère les sprints en montée...

Dans dans la dernière ascension de la journée, la Gineste, vous étiez deux de l'équipe à l'avant avec Guillaume Martin. Quelle était votre tactique à ce moment ?
Au sommet de la route des Crêtes, je me suis retrouvé en bonne position, donc j'ai suivi les attaques de Lilian Calmejane et des coureurs d'AG2R La Mondiale. Avec Guillaume Martin, on a ensuite un peu rétrogradé suite à de nouvelles attaques, mais il y a eu un nouveau regroupement. On s'est alors retrouvé tous les deux dans le groupe de neuf coureurs qui allait se jouer la victoire. Il y a eu beaucoup d'attaques dans ce groupe. On a tenté notre chance chacun notre tour avec Guillaume, comme l'ont également fait les coureurs d'AG2R La Mondiale. On a voulu tester les jambes de nos adversaires afin de voir où ils en étaient.

Quels sont tes objectifs cette saison ?
Ma prochaine course sera le Tour d'Oman. Je vais préparer ensuite les classiques ardennaises, l'Amstel et Liège-Bastogne-Liège où je jouerai ma carte. Puis ce sera le Tour de France. Mais en fait, je veux marcher sur toutes les courses qui me conviennent pour pouvoir apporter des victoires à l'équipe. C'est difficile de gagner sur les plus grandes courses, il faut donc profiter de chaque occasion.