Floryan Arnoult trace sa route en Italie

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

En 2018, Floryan Arnoult sera l’un des néo-pros du peloton. Pour sa quatrième année Espoirs, il a décidé de s’engager avec l’équipe Continentale italienne Unieuro Trevigiani-Hemus 1896. “C’est une occasion que je ne pouvais pas laisser passer. J’avais envie d’un nouveau défi après mes deux premières saisons en Elite. Je ne parle pas italien et mon anglais est moyen mais tout s’apprend", confie-t-il à DirectVelo.

UN PROGRAMME PRO ET ESPOIRS

L’année prochaine, l'équipe Unieuro sera composée exclusivement de coureurs Espoirs. Elle partagera donc son calendrier entre des courses professionnelles et d’autres réservées aux moins de 23 ans. “A mon avis, c’est une bonne chose pour prendre de la caisse. On verra bien ce que ça donne. Et puis on pourra se tester sur des courses comme le Val d’Aoste ou le Baby Giro. En étant en Continental, je pourrai aussi courir en Elite pour alterner avec des week-ends plus légers".

Cette saison, Floryan Arnoult s’est fait remarquer sur les routes du Tour du Portugal Espoirs en terminant 5e du classement général. “Et puis, je suis entré en contact avec le recruteur de la formation Quick-Step (Matxin Fernandez). Je sais bien que je ne suis pas prêt pour ce niveau mais il m’a aiguillé vers Unieuro. L’équipe a très vite donné son accord pour que je les rejoigne”.

« J’AI MANQUE DE REGULARITE »

Le Portugal a fait partie d’une des expériences à l’étranger du VC La Pomme. Le club marseillais s’est souvent aligné en Espagne ou en Italie sur plusieurs courses par étapes. “C’était une bonne expérience car nous avons pu faire de très belles courses mais il faut aussi reconnaître que c’était de longs trajets. Mon petit regret personnel sera de ne pas avoir couru plus souvent sur des courses Elites Nationales par étapes françaises. Car nous avons de belles choses à faire en France et un gros niveau. Mais, si je peux signer en Italie, c’est grâce au club”, assure-t-il.

Le grimpeur marseillais a donc posé le vélo assez tôt avant de se tourner vers la prochaine saison. “J’ai coupé assez tôt pour être prêt si j’ai l’occasion de faire le début de saison et une course comme San Luis. Dans l’ensemble, je pense avoir progressé en 2017 mais j’ai manqué de régularité. J’ai tendance à beaucoup cogiter quand je marche un peu moins. Je pense que passer en Continental va m’aider pour rester concentré toute la saison”.

 

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