Habitué à la vareuse des Diables Rouges, Remco Evenepoel endossera, pour la toute première fois, la combinaison azur de l’équipe nationale belge de cyclisme ce samedi à Bergen. "Ce sera spécial de commencer sur un Championnat du Monde", reconnait l’ancien footballeur, capitaine des Diables Rouges et d’Anderlecht (lire ici). "Mais je me sens plus à l’aise qu’avant un match, sans le moindre stress."

Après s’être familiarisé avec le tracé norvégien ce jeudi matin, Evenepoel se montre en pleine confiance. "C’est le genre de profil ardennais qui me plait", lâche-t-il. "La côte est similaire à la Redoute en longueur, et au Rosier au niveau de la difficulté. Il y a moyen de faire la différence, mais le sommet est situé assez loin de l’arrivée. Le seul point négatif, ce sont les pavés que je n’apprécie pas en général. Mais ils sont plutôt en bon état, donc ça ne posera pas de problème."

« LE SPRINT N’EST PAS MA SPECIALITE »

S’il s’est installé parmi les meilleurs Juniors belges en quelques semaines, grâce à ses victoires à Aubel-Thimister-Stavelot, à la Route des Géants ou à la Philippe Gilbert Juniors, l’Anderlechtois ne bénéficie d’aucune référence au niveau international. "Cela peut devenir un avantage. Peu de monde me connaît dans le peloton, même si mon nom commence à grandir en importance. Pour moi, ce Mondial est une course comme les autres, où le premier à couper la ligne gagne", affirme-t-il à DirectVelo.

Et justement, se sent-il capable de prolonger sa série victorieuse (trois victoires en quatre semaines) ce samedi ? "Oui, j’ai une bonne préparation et je suis prêt", assure le Junior 1. "Il faudra se battre pour rester en bonne position, et quand ça monte on pourra faire la différence. Le parcours est trop usant pour arriver en peloton groupé. Le sprint n’est pas ma spécialité, même si je me suis imposé de cette façon à la Route des Géants. Je préfèrerais parvenir à faire la différence avant, mais je ne peux pas prédire le scénario. Une arrivée en petit comité, à 10 ou 15 hommes pourrait aussi me sourire."