Un CLM « difficile mais fantastique » pour les Belges

Crédit photo Maxime Segers / DirectVelo

Crédit photo Maxime Segers / DirectVelo

Bien que les épreuves en ligne n'aient pas encore eu lieu, les Championnats du Monde 2017 de Bergen (Norvège) resteront à coup sûr dans les esprits notamment avec l'épreuve chronométrée Elites Hommes de ce mercredi après-midi. L'ascension finale du Mont Floyen n'a laissé personne indifférent, y compris dans le clan belge. DirectVelo a recueilli les impressions des trois rouleurs présents sur la course après l'arrivée.

Victor Campenaerts (Belgique)
16e
« Je savais que ce n'était pas un contre-la-montre pour moi. Je préfère les chronos avec dix mètres d'altitude en 50 bornes mais là, on avait dix mètres d'altitude tous les cinquante mètres (rires). Même si ça ne me convenait pas, j'ai essayé de rester concentré et de me donner à fond. Mais de toute façon je n'avais pas de super jambes et même avec de bonnes sensations, je n'aurais pas pu espérer autre chose qu'en Top 10.
Le public dans les trois derniers kilomètres, c'était vraiment fantastique ! C'était une expérience incroyable ! Mais c'était aussi très dur. Tout le monde parle de la dernière montée mais même les 28 premiers kilomètres étaient pour moi plus difficiles que n'importe quel contre-la-montre que j'ai pu faire cette année. C'était putain de dur ! (rires). Mais bon, quel parcours ! Ca devait être super excitant pour tout le monde de regarder Dumoulin, Roglic, Froome, Kyrienka et les autres se battre dans cette ascension. » 

Laurens De Plus (Belgique)
22e
« Il y avait un monde fou dans tous ces petites bosses, on se serait crû dans Liège-Bastogne-Liège. Incroyable ! C’était une bonne expérience même si j’étais à fond ! Je ne savais pas que les Norvégiens étaient autant fan de cyclisme, je ne m'attendais pas du tout de ça. C’est vraiment sympa tout ce monde dans la dernière côte. Pour moi, c’est un bon choix de l’UCI. Il ne faut pas toujours avec les mêmes parcours. L'an dernier, nous étions au Qatar sur un circuit très différent, c'est bien de varier. Je n’ai pas changé de vélo pendant la course. C’était moins de stress et j’étais déjà à bloc au pied de la bosse. Ce n’est pas facile sur les pavés avec le vélo de chrono mais nous sommes des pros. Dans mon esprit, les meilleurs n'allaient pas changer de vélo et le Top 5 serait composé exclusivement de mecs qui n'ont pas changé de vélo. On est pas des cross-man et changer de vélo comme ça sur les pavés, ce n'est vraiment pas facile. »

Yves Lampaert (Belgique)
23e
« C’était très dur. J’ai fait une très bonne première partie mais la seconde partie était comme je l’attendais, trop dure pour moi. Peut-être que je suis parti trop vite mais c’était ma tactique car je savais que la fin allait de toute façon être trop compliquée pour moi. Je n’avais rien à perdre donc j’ai essayé de partir à bloc. Je n’avais jamais fait un changement de vélo en chrono donc j’avais peur de changer de vélo à ce moment. Je craignais de perdre trop de temps à le faire alors j'ai préféré m'abstenir. En plus, ce changement se faisait sur les pavés et en montée donc ça m'a encore moins rassuré. Personne ne pouvait vraiment te pousser à la relance alors ça faisait vraiment trop perdre de temps. »
 

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