Kévin Le Cunff a attiré le regard de nombreux suiveurs, vendredi dernier, sur la ligne d'arrivée de la cinquième et dernière étape du Tour du Poitou-Charentes (2.1). Tombé dans le dernier tour de circuit dans les rues de Poitiers, le néo-professionnel d'HP BTP-Auber 93 a terminé l'épreuve bien amoché, notamment sur tout le flanc gauche. "C'était après le dernier passage sur la ligne. J'ai pris un virage sans faute mais j'ai glissé. J'ai bien frotté. Ce n'est que de la peau mais quand même...", explique-t-il auprès de DirectVelo. "Normalement, ça ne changera rien à mon programme et je serai au départ du Grand Prix de Fourmies, dimanche", précise-t-il.

« AVEC UN PEU PLUS D’EXPÉRIENCE... »

Jusque-là, le coureur de 29 ans se disait plutôt satisfait de ses sensations en ce mois d'août. "Je me sentais assez bien en ce moment même si c'était un peu dur au Tour de l'Ain. C'était une course de préparation avec des profils d'étapes qui étaient sans doute un peu durs pour moi, mais je suis sur la pente ascendante. J'aimerais bien être prêt pour le Tour du Doubs, sur un circuit qui devrait me convenir. Le Tour du Poitou-Charentes était la dernière grosse course par étapes de la saison, même s'il restera peut-être le Tour du Gévaudan mais comme dans l'Ain, ce sera sans doute un peu dur pour moi", résume celui qui a notamment terminé 5e du Tro Bro Leon et des Boucles de l'Aulne cette année. "Je suis content. Je ne suis pas passé très loin de la gagne. Avec un peu plus d'expérience, je pense que j'aurais pu gagner au moins une fois mais je ne suis pas mécontent malgré tout".

« LE SPONSOR EST SOLIDE »

En 2018, Kévin Le Cunff poursuivra l'aventure dans la Continentale francilienne. "Le projet de la Conti Pro en 2019 est quand même intéressant. C'est pas mal de rester à Auber. Je crois vraiment à ce projet de Conti Pro : le sponsor est solide. On a pu rencontrer le patron du nouveau sponsor (Saint-Michel), c'est un passionné de vélo. Il y aura quelques nouveaux mais la base restera la même. On ne sera pas perdu", ajoute celui qui dit avoir appris à prendre des responsabilités durant ces derniers mois. "Je l'ai fait quelques fois déjà cette année. Après, pour conclure et faire un résultat, ça marche ou pas mais il m'arrive de prendre la parole et on me laisse ma chance".