Eliot Lietaer mûr pour le WorldTour

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo.com

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Dixième de l'étape-reine et douzième du classement final du Tour de Burgos (2.HC), Eliot Lietaer a montré qu'il pouvait être à l'aise sur les cols espagnols. "C'était mieux que prévu. Sur la dernière journée, j'ai suivi les meilleurs jusqu'à deux kilomètres de l'arrivée avant de lâcher mais je n'ai concédé qu'une minute sur le vainqueur d'étape, le Colombien Miguel Angel Lopez", commente le coureur de Sport Vlaanderen-Baloise pour DirectVelo. Ce résultat probant est le meilleur qu'il pouvait attendre compte tenu du plateau présent (voir les classements). "Le niveau du Tour de Burgos était relevé avec des Mikel Landa, Miguel Angel Lopez, Davide De La Cruz. La plupart des gars qui me devancent au général sont du WorldTour. Jaime Roson roulera les deux prochaines saisons chez Movistar et Sergio Pardilla a un passé dans l'élite du cyclisme."

Le huitième du Tour de Wallonie 2017 compte enchainer cette semaine sur l'Artic Race of Norway (2.HC) où il espère se placer parmi les dix premiers du classement général. "La troisième étape se jouera sur une montée de cinq kilomètres. Cela me convient à merveille. L'affiche au niveau des grimpeurs est moins impressionnante qu'à Burgos. En principe, je peux viser plus haut, pourquoi pas même atteindre les cinq premiers de la hiérarchie."

Cette dernière course par étapes de la saison pour la formation flamande sera son "ultime chance" de signer un bon résultat cette saison. "Ensuite, je roulerai des épreuves comme le Scherens, la Course aux Raisons et Fourmies, mais j'ai besoin de cols pour m'illustrer", regrette-t-il.

Eliot Lietaer se dit en tout cas "mûr" pour le World Tour. "Avec ce genre de prestation, je pense que je pourrais être un très bon coéquipier pour un leader dans la montagne. Le WorldTour a toujours été un objectif." Cette saison 2017 est surtout l'occasion pour lui de casser son image de "coureur fragile". "Certains dans le milieu le pensent à cause de mes précédents ennuis physiques. En 2013, j'ai connu une fracture de la clavicule compliquée avec deux opérations à la clé. En 2015, c'est une blessure au genou qui est venue compromettre ma campagne. J'espère que ma régularité de ces deux dernières saisons en fera réfléchir plusieurs", conclut-il.

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