Dimitri Peyskens affole les compteurs au Nürburgring

Crédit photo Eddy Gregoir

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Non, il n'y avait pas deux courses de Formule 1 ce dimanche. Sébastian Vettel et compagnie étaient bien présents sur le Hungaroring à Budapest alors que le Nürburgring accueillait une course cycliste 1.1. Le mythique circuit allemand a inspiré Dimitri Peyskens. Le Brabançon a passé le drapeau à damiers en troisième position. "Grâce à mon talent de pilote sans doute et pourtant je ne regarde pas facilement la F1", plaisante-t-il avant de compléter. "Cette course a du potentiel et pourrait devenir une belle classique." Le Nürburgring a d'ailleurs déjà reçu trois fois le Championnat du Monde.

A 100 KM/H

Le coureur de WB-Veranclassic-Aqua Protect a clairement eu le béguin pour la course allemande. "C'est un parcours difficile sans être insurmontable. Le tracé est fermé. Le dispositif policier est moindre, pas besoin de fermer les routes. De plus, le public peut venir en nombre dans les tribunes car nous avons effectué de nmbreux passages sur la ligne d'arrivée." Le quatorzième du Tour de Wallonie a même remarqué une approche différente de la conduite de son vélo sur ce circuit. "Tu dois beaucoup moins freiner et il y a moins de relances que sur une classique flamande par exemple. L'allure était très élevée. J'ai même passé la barre des 100 km/h dans la descente menant au pied de la montée du Hohe Acht."

TROIS CONTRE UN

Le parcours a inspiré Dimitri Peyskens au même titre que les coureurs de Vérandas Willems. "Ils n'avaient personne dans l'échappée matinale et ont dû boucher le trou. Ils sont rentrés. Ensuite, Wout Van Aert a attaqué dans une bosse du dernier tour. Huub Duijn l'a suivi. J'ai effectué la jonction avec Stijn Devolder dans ma roue, pour me retrouver face à trois coureurs de Vérandas Willems-Crelan. Les attaques dans le groupe ont coûté sa place à Devolder qui a lâché prise. Je savais que Van Aert était plus rapide que moi au sprint alors j’ai joué mon va-tout, en vain. Duijn a lancé aux 500 mètres pour aller s’imposer."

C'est un résultat positif pour l'ancien coureur de Veranclassic-AGO qui participera dans deux semaines au Tour du Limousin. "Je suis sorti grandi du stage en altitude à Livigno. C'était mon troisième du genre. Je les digère toujours très bien et je suis directement compétitif. J'espère continuer sur ma lancée au Limousin", conclut-il.

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