Thomas Rostollan : « Mort pour mort fallait être devant »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Thomas Rostollan aura mouillé le maillot. Il a été présent à l’avant dimanche du Championnat de France de Saint-Omer. Une première fois au sein de la grande échappée du jour, une autre avec Anthony Turgis puis à une dernière reprise, dans un dernier baroud. “Je me suis fait plaisir. En étant à l’avant, on a essayé de durcir la course”, déclare-t-il à DirectVelo.

GARDER UN COUP D’AVANCE

Sans assurance d’avoir un sprinter capable de s’imposer, les coureurs de l’Armée de Terre ont tenté de faire la course. Même quand les Direct Energie ont accéléré à 80 km de l’arrivée. “Quelques gars sont revenus sur nous puis il y a eu un temps mort. J’ai préféré repartir avant que le peloton ne revienne. C’était une manière de garder un coup d’avance”.

En duo avec Anthony Turgis (Cofidis), Thomas Rostollan jette ses dernières forces dans la bataille. "La jonction m’a donné un coup de fouet. Turgis est un bon rouleur. C’était le bon partenaire, mais il aurait fallu deux ou trois mecs de plus avec nous pour aller plus loin. Une fois repris, j’ai donné le maximum pour continuer de durcir mais j’ai fini cuit. Je ne regrette rien car mort pour mort il fallait être devant", confie-t-il.

LA GRINTA QUI PEUT FAIRE LA DIFFERENCE

Déjà lors du contre-la-montre, l’ancien Champion de France Amateurs de la discipline avait prouvé que la condition était bien présente. “Je m’étais bien préparé et je pense avoir fait un bon temps. J’ai vu aujourd’hui que le travail effectué pour le chrono paie sur le course en ligne”.

Il ne lui a manqué que 18 secondes pour monter sur le podium ce jeudi lors du chrono. "J’avais bien géré mon effort mais j’aurais peut-être dû aller chercher ce petit plus. La grinta qui peut faire la différence. Au haut-niveau ça se joue à rien quand tu vois que la quatrième place n’est qu’à six secondes", termine le Provençal.

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