Rares sont les courses où, depuis le début de saison, on n'entend pas parler de Rob Ruijgh à l'attaque, et plus encore depuis le début du mois de juin. Le coureur de Tarteletto-Isorex sort d'un week-end de course intensif avec 400 kilomètres cumulés sur A Travers les Ardennes Flamandes et Tour du Limbourg.
Si la victoire n'est pas au bout, le Néerlandais fait étalage de son tempérament offensif. "Les jambes sont là, c'est clair. Il ne me manque pas grand chose pour lever les bras", concède-t-il à DirectVelo.

Sur le Tour du Limbourg dimanche dernier, le coureur de 30 ans avait son plan bien en tête. "Je voulais prendre l'échappée matinale et tabler sur le fait que les ténors allaient revenir par la suite. Cela a marché (voir ici). Malheureusement, une crevaison a mis fin à mes espoirs de place d'honneur", regrette-t-il. Les années passent mais l'ancien coureur de Vacansoleil-DCM ne semble toujours pas ressentir le moindre signe de fatigue. "Par le passé, j'ai couru les trois grands Tours. Je suis capable d'enchainer deux courses d'un jour sans difficulté et je suis tout terrain. Il faut évidemment bien se reposer entre les deux événements."

RECONVERSION EN ROUTE

Le dixième de la Volta Limburg Classic aimerait évoluer à un niveau supérieur mais ce n'est pas une quête obsessionnelle. "Je suis surtout animé par la passion.Je ne peux pas m'en passer. Evoluer dans cette équipe Tarteletto-Isorex me permet de rouler un chouette programme, avec des professionnels. Si une opportunité se présente, nous étudierons la question bien entendu. Cependant, je suis très heureux de ma situation actuelle."

D'autant que le lauréat du Mémorial Van Coningsloo 2014 a récemment ouvert un commerce avec son épouse. "Il s'agit d'un magasin de vêtements pour femmes. Je suis évidemment en retrait car ce n'est pas ma spécialité, mais nous le faisons ensemble. C'est une activité compatible avec le cyclisme. Ma reconversion est en route, mais je suis loin d'être usé, je vous le garantis", conclut-il.