Fracture de la clavicule pour Julien Guay

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Sixième du classement général final de la SportBreizh (Elite Nationale), Julien Guay a vu son bon week-end se terminer en queue de poisson. Victime d’un accrochage avec Mathieu Burgaudeau (Vendée U) à quelques mètres de la ligne d’arrivée de la 4e étape, il a appris peu après que sa clavicule était fracturée. "On a du franchir la ligne à pied, je n’ai pas compris pourquoi on était tombé, Mathieu doit taper ma pédale et me déséquilibrer", estime le coureur de la Sojasun espoir-ACNC.

Contraint d'arrêter la compétition pour au moins six semaines, le lauréat du Prix de la Ville du Mont Pujols va d’abord prendre du repos puis réfléchir à sa reprise. "En plus de la clavicule, je me suis quand même bien brulé de partout, et je suis pas mal enflé. C’est la première fois que je me la casse, je pense que je vais pouvoir refaire du home-trainer assez rapidement. Enfin j’espère", se questionne-t-il avant de revenir sur l’épreuve bretonne. "Ça a été plutôt bien pour moi hormis le chrono. 92e … je dois être le plus nul parmi les vingt premiers du classement général", s’amuse le coureur de 30 ans qui juge que cet exercice l’a "vraiment mis en dedans" pour la suite de l’épreuve. En revanche, les chemins non-goudronnés n’ont pas conquis l’ancien professionnel de chez Auber 93. "Je trouve ça vraiment inutile, j’y ai couru contre-nature", raconte-t-il pour justifier une course "difficile tous les jours".

« ET TANT QU'IL Y A DU PLAISIR... »

Après un début de saison qu’il qualifie comme un de ses "plus réguliers", Julien Guay juge avoir "pesé sur à peu près toutes les manches de la Coupe de France" où il a participé. Victime de la malchance lors du Tour du Lot-et-Garonne (crevaison) ou repris dans les tous derniers kilomètres du Grand Prix du Pays de Montbéliard Agglomération, le vainqueur de Redon-Redon est d’autant plus frustré d’être coupé dans son élan "au plus mauvais moment de la saison".

Vainqueur du Tour du Pays Roannais en 2014, le Manceau aurait aimé retrouver une course qui lui "convenait énormément". S’il s’est déjà trouvé de nouveaux objectifs sur le vélo comme le Kreiz Breizh Elite (2.2) ou le Tour de Côte d’Or (Elite Nationale), Julien Guay espère également passer son diplôme d’Etat au plus vite et essayer de devenir directeur sportif à l’avenir. "Je fais du vélo au plus haut niveau depuis l’âge de 18 ans, mais je ne suis pas sûr que ce sera ma dernière année", prévient-il avant de conclure sur une question rhétorique. "Je prends beaucoup de plaisir cette année et, tant qu’il y a du plaisir, il ne faut pas arrêter, non ?".

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