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Grand Prix du Pays de Montbéliard Agglomération : Les réactions

Crédit photo Jean-Pierre Audard

Crédit photo Jean-Pierre Audard

Cyrille Patoux (VC Pays de Loudéac) a remporté au sprint massif ce jeudi, à Etupes (Doubs), le Grand Prix du Pays de Montbéliard Agglomération, quatrième manche de la Coupe de France DN1. Au terme des 174,2 kilomètres de course, il a devancé Fabien Schmidt (Côtes d'Armor-Marie Morin) et Jayson Rousseau (Océane Top 16). Cyrille Patoux succède au Chilien Jose Luis Rodriguez au palmarès de l'épreuve. Voici les réactions recueillies par DirectVelo.

Fabien Schmidt (Côtes d'Armor-Marie Morin)
2e
« Le sprint était très spécial, déjà j'étais un peu cramé de la course parce que j'ai fait beaucoup d'efforts durant la journée. J'ai essayé de suivre toutes les vagues dans le final pour ne pas me faire piéger. Sachant que j'avais un 54 comme gros plateau et que l'arrivée était en faux plat descendant avec vent de dos, j'avais des chances de rester dans la tête du peloton. Il y a eu un temps mort à 400 ou 500 mètres et Cyrille Patoux est passé très vite sur la droite emmené par Garel, j'ai hésité à y aller. Je bouge avec un contretemps. Je revenais un peu mais il s'est relevé. Il avait course gagnée. Deuxième c'est déjà bien. Tout au long de la course, j'ai essayé de suivre les vagues, les coups, sachant qu'il y avait deux bosses principales où ça pouvait peut-être se faire. J'aurais préféré arriver plutôt dans un petit groupe que dans ce peloton mais c'est comme ça. Le vent a joué un rôle très important, c'était pareil pour tout le monde donc il fallait s'en accommoder, c'est la course. Je pense que dans le final, c'était d'avantage une question de se faire emmener au sprint, tout seul c'est compliqué de se débrouiller. Tout le monde était cramé. C'était pareil pour chacun. Mon expérience m'a aidé à sauter dans les roues. C'est vrai que j'étais peut-être trop devant aux 500 mètres, si j'avais vu Cyrille Patoux se faire emmener, ça aurait pu changer mais avec des si, on peut faire pas mal de choses. Le parcours était très compliqué, ce n'était pas le plus beau parcours mais il faut faire avec. Ça a quand même fait une course d'usure avec tout le monde cramé à la fin donc c'était quand même un beau parcours. Sur les Coupes de France, on a parfois des parcours plus sélectifs mais il n'y a quand même pas trop de différences parce que le niveau est très homogène. L'échappée ne creusait jamais, le peloton faisait masse, à chaque fois on arrivait dans une bosse où le peloton rattaquait et tout le monde rentrait après. »

Jayson Rousseau (Océane Top 16)
3e
« C'était un peu le cafouillage parce qu'il y en avait de partout. Ça s'est enfermé à droite à gauche et puis c'était un peu désordonné car il n'y a pas eu d'équipiers à contrôler. Cyrille Patoux a lancé de derrière, il a surpris tout le monde et ça s'est refermé derrière lui donc on n'a pas pu prendre trop l'aspiration. Vu qu'il est très puissant, il a fait directement la différence. Derrière j'arrive à dépasser Benoît Sinner à 50 mètres de la ligne pour venir faire 3e. J'avais pas trop de stratégie, c'était un peu de la survie. Au début, je ne pensais même pas que j'allais passer puis au fil des tours j'ai vu que j'étais à l'aise dans les bosses et que je récupérais facilement. Surtout, il y avait mes équipiers autour de moi. Dès qu'il y avait un trou à boucher, Yoann (Paillot) venait ou bien Clément (Saint-Martin). Il y avait un très bon collectif. Je pense que ça m'a aidé sur la fin, ça m'a permis de garder pas mal de cartouches et ça m'a permis de passer toutes les bosses du circuit. Je n'ai pas fait d'efforts, je n'ai pas été une seule fois dans une échappée. Je suivais, je suivais, je suivais. S'il fallait boucher un trou pour un équiper je le faisais, mais je n'ai pas fait d'effort inutile et à la fin, j'arrive à être présent.
Aujourd'hui, j'avais vraiment des bonnes sensations. Je pense que ça va faire presque deux ans que je ne me suis pas senti comme ça. C'est très encourageant, ça fait plaisir parce que le travail paye et il y a eu l'énorme confiance mise en place derrière moi de toute l'équipe. Je pense que c'est la moindre des choses d'être performant et de faire le job à fond. J'espère que ça va payer par la suite. »

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