Dimanche dernier, Niels De Rooze a dominé les sprinteurs sur le Grand Prix d'Affligem (1.12) en tentant le tout pour le tout dans le dernier kilomètre. Le coureur de Tarteletto-Isorex engrange ainsi son premier succès de la saison en finisseur.

"C'est mon interclub depuis les débutants. Elle prend place dans le Top3 de mes victoires, mais la kermesse professionnelle d'Erpe-Mere l'an dernier reste en première position", déclare-t-il à DirectVelo. Pourtant, à vingt kilomètres de l'arrivée, il était en difficulté. "J'avais des problèmes de selle. Je me suis arrêté pour régler ce problème. J'ai dû revenir de loin alors que l'allure était très rapide. Je me suis ensuite directement porté à l'avant du peloton."

Malgré un parcours difficile, le plus vieil interclub de Belgique se termine souvent au sprint. La 98e édition était bien partie pour respecter la tradition mais c'était  sans compter sur l'attaque de Niels De Rooze. "Les côtes du Pajottenland n'étaient pas assez longues pour faire la différence. Le peloton s'est aminci mais pas assez pour éviter une arrivée groupée. Frotter n'est pas mon point fort. En revanche, soutenir un effort constant pendant plusieurs kilomètres, c'est davantage mon domaine. J'ai pris trente mètres d'avance. Je me suis retourné à cent mètres de la ligne. J'ai aperçu mon coéquipier Jelle Mannaerts bien parti pour régler la meute derrière. J'ai compris que c'était gagné."

Le troisième de la kermesse pro d'Houtem-Vilvoorde 2016 croyait complètement aux qualités de son sprinteur Jelle Mannaerts. "C'est un bon pilote. Il n'a besoin de personne pour se frayer un chemin. C'est un vrai sprinteur. Nous réalisons le doublé. En plus avec Rob Ruijgh, Laurent Pieters et Jelle Mannaerts dans l'échappée, nous étions dans un fauteuil. Une journée parfaite pour moi et mon équipe", se félicite-t-il.

Jérôme Baugnies, Timothy Dupont, Dimitri Claeys, Rémy Mertz, le palmarès de cette course regorge d'actuels professionnels. Cela inspire le coureur de 24 ans. "C'est une nouvelle lettre de candidature pour passer professionnel. Je n'ai pas abandonné ce rêve. J'éclos sur le tard, j'évolue année après année. Il me faudra encore quelques résultats pour agrémenter mon CV", conclut celui qui continue à s'entrainer sans coach personnel (lire ici).