Grand Prix Gilbert-Bousquet : Les réactions

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Maxime Cam (Côtes d'Armor-Marie Morin) s'est offert, ce samedi, la 42e édition du Grand Prix Gilbert-Bousquet (Elite Nationale), épreuve disputée autour de Landivisiau (Finistère) sur une distance de 155,1 kilomètres. Il a devancé Axel Journiaux (Vendée U) et Julien Guay (Sojasun espoir-ACNC) dans un sprint à cinq (lire l'interview du vainqueur ici). Retrouvez les réactions recueillies par DirectVelo après l'arrivée, ci-dessous.

Axel Journiaux (Vendée U)
2e
« C'était une course compliquée. Il ne fallait pas se faire piéger avec le vent. On a bien tenu la baraque avec une équipe de jeunes, même si on a laissé de belles cartouches dans la bagarre. C'est parti très fort et j'ai vraiment cru le regretter sur le circuit final. Je surveillais les grosses formations comme l'Armée de Terre, Sojasun et Auber.
Je me suis retrouvé dans le bon groupe mais j'ai sauté une première fois lorsque Maxime Cam a attaqué à la cloche. A ce moment-là, je me suis dit que c'était le tout pour le tout quand je suis rentré. Du coup, j'ai contré directement. J'y ai vraiment cru mais ça ne l'a pas fait. Je ne peux pas être déçu car je suis battu par plus fort que moi.
Je ne passe pas très loin mais c'est comme ça. Je suis content pour Maxime qui tournait autour. On l'a battu plusieurs fois depuis le début de l'année. Pour ma part, je reviens bien en forme et j'aurais signé de suite pour un résultat comme celui-là il y a quelques mois. Je suis également content pour l'équipe de montrer qu'ils ont eu raison de me faire confiance. J'ai fait le taf, même si ça n'a pas payé aujourd'hui. Ca paiera bientôt.
Je serai notamment au Tour du Maroc qui sera une course importante pour l'équipe. Nous avons des jeunes qui marchent forts et on se fait plaisir. »

Julien Guay (Sojasun espoir-ACNC)
3e
« Je pense que nous avions tous à peu près le même niveau, sur les cinq qui se sont joués la gagne. Mais Maxime (Cam) était quand même le plus fort, tout simplement. Quand on voit la façon avec laquelle il a lancé le sprint au 300m, vent de face, on peut dire qu'il gagne vraiment facilement. Il n'y avait pas grand-chose à faire face à lui. Pourtant, je pensais vraiment qu'Axel (Journiaux) allait gagner. Quand j'ai vu que ça se regardait dans le groupe aux 800m, entre Kévin Le Cunff et Thibault Ferasse, je me suis dit que c'était cuit. D'ailleurs, je l'ai dit à Maxime. Mais il a fait un sacré truc.
Pour ma part, j'ai fait l'erreur de ne pas prendre sa roue quand il a lancé. J'étais en queue de groupe et ça me coûte sans doute la deuxième place car j'ai passé Axel Journiaux quinze mètres après la ligne. C'est dommage même si faire deuxième ou troisième reste anecdotique.
Finalement, heureusement que j'ai gagné à Saint-Hilaire car sinon, je ne ferais que tourner autour. Il faut vraiment concrétiser sur les périodes où l'on est en forme. »

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Portrait de Julien GUAY
Portrait de Axel JOURNIAUX