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Zydrunas Savickas n'a « rien calculé »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Zydrunas Savickas (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme) a remporté, ce dimanche, la 79e édition de la Classique Bordeaux-Saintes, première manche de la Coupe de France DN2, disputée sur 167,6 kilomètres entre Saint-Savin (Gironde) et Saintes (Charente-Maritime). Le Lituanien s'est imposé en solitaire après une attaque à six kilomètres de l'arrivée (voir classement).
Zydrunas Savickas est revenu sur sa victoire pour DirectVelo, quelques minutes après l'arrivée.

DirectVelo : Comment as-tu construit cette victoire ?
Zydrunas Savickas : C'était dur. C'est parti très vite. Puis cinq coureurs sont sortis et là, ça allait. Nous n'avons pas paniqué à l'arrière car il y avait beaucoup de temps pour revenir et beaucoup de kilomètres à parcourir. La course a vraiment débuté après le premier passage sur la ligne d'arrivée. Là, ça a commencé à attaquer dans tous les sens et j'en ai mis une moi aussi. On s'est retrouvé à quatre devant dont deux de l'équipe, avec Vincent Arnaud. 

Mais c'est rentré de l'arrière...
Deux nouveaux coureurs sont rentrés dont Frédéric Brun. Ça faisait trois mecs de l'équipe devant sur six. Un petit groupe est encore rentré mais nous étions toujours en supériorité dans cette grosse échappée. Du coup, il fallait jouer sur notre surnombre.

« CA AURAIT PU ÊTRE MES ÉQUIPIERS »

Vous avez rapidement décidé d'attaquer à tour de rôle ?
C'était dur dans le final pour moi mais je me suis dit que c'était dur pour tout le monde. Nous étions en surnombre et du coup, j'en ai profité pour attaquer une nouvelle fois. Finalement, c'est moi qui ai pu gagner en profitant du surnombre de l'équipe, tout simplement. Mais ça aurait aussi pu être mes équipiers.

Vous n'aviez pas peur que les autres coureurs décident de ne pas collaborer avec vous dans ce groupe de tête ?
En fait, ça s'entendait bien dans l'échappée même si nous étions trois de l'équipe Bourg-en-Bresse. Bien sûr, comme dans toutes les courses, il y avait des mecs qui calculaient un peu leurs efforts mais globalement, ça s'est bien passé. Après, c'était à notre équipe d'essayer de faire la différence. Frédéric Brun a essayé de sortir mais les mecs lui ont sauté dans la roue. Puis j'ai donc pu en profiter pour contrer et aller au bout.

« GAGNER LA COUPE DE FRANCE EST LE PLUS GROS OBJECTIF »

Tu as vite compris que tu allais gagner ?
Je n'ai rien calculé. Je n'ai pas cherché à trop me retourner. J'ai simplement roulé à bloc jusqu'à l'arrivée et ça a marché. C'est une belle victoire pour moi d'autant que j'avais des doutes sur ma condition physique actuelle. Je n'étais pas au top ces derniers jours et j'avais même dû renoncer à une course le week-end dernier. J'avais les jambes dures depuis quelques jours. Grâce au bon massage d'hier (samedi), ça a été (sourires).

L'équipe réalise une très belle opération en Coupe de France DN2 sur cette première manche...
C'est super pour l'équipe. On marque de gros points en Coupe de France. Nous avons une équipe très forte. Gagner la Coupe de France est le plus gros objectif de l'année, comme tous les ans. Nous avions déjà gagné en 2015 et on espère refaire la même chose. J'espère surtout avoir plus de chance que l'an dernier puisque j'ai été très embêté par des petites maladies et des chutes. C'était aussi vrai pour d'autres coureurs de l'équipe. Avoir de la chance, c'est le plus important pour moi.

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