Gérard Torres : « Je découvre tout »

Crédit photo Julie Desanlis

Crédit photo Julie Desanlis

Gérard Torres a ouvert la route une bonne partie de la course jeudi sur le Tour de Basse-Navarre, troisième manche de l'Essor Basque. "Physiquement, j'étais pas trop mal", confie celui qui est parti, au train, dans le col d'Osquich avec Bruno Armirail (Occitane CF) et Bastien Duculty (Armée de Terre). Il s'est ensuite retrouvé à l'avant dans le Col de Gamia avant de perdre du terrain dans la descente. "J'ai pris un trou, j'avais peur, reconnaît-il. Je ne suis pas trop habitué aux descentes."

Il faut dire que le sociétaire de l'Océane Top 16 est un quasi-novice. Le coureur âgé de 19 ans a commencé sérieusement le cyclisme en juin dernier. "J'ai eu des soucis de santé jusqu'à l'été dernier, rapporte-t-il. On n'a jamais vraiment su ce que j'avais. J'ai eu des problèmes de défenses immunitaires. Ça été compliqué aussi bien physiquement que mentalement. J'étais dans un état dépressif... C'était peut-être une mononucléose qui a traîné pendant deux ans. Et heureusement, c'est passé du jour au lendemain..."

IL TRAVAILLE SA POSITION

Après avoir pu enfin s'entraîner correctement, Gérard Torres a obtenu quelques résultats dans la seconde partie de saison : 8e d'une manche du Challenge Mayennais, 9e du Circuit des Bruyères à Ballots ou encore 17e du Tour de la CABA. Un test de VO2 max l'a rassuré sur son potentiel. "Je voulais trouver une bonne structure pour 2017. Je me suis donc tourné vers l'Océane Top 16, indique le coureur licencié l'an passé au VC Châteauneuf-sur-Sarthe. Je vais pouvoir disputer des belles courses, et je côtoie des bons coureurs comme Clément Saint-Martin ou Yoann Paillot. C'est motivant".

Le coureur originaire du Maine-et-Loire se décrit comme diesel. "Je suis mauvais au sprint", dit-il. Gérard Torres est en plein apprentissage. "Je découvre tout, lâche-t-il. On travaille actuellement ma position. J'apprends aussi sur l'alimentation, l'entraînement, la tactique".

Echappé sur le Tour de Basse-Navarre, il n'a fait aucun complexe face aux coureurs de l'Armée de Terre et autres anciens professionnels. "Sur le coup, je me demandais pas vraiment si ce que je faisais était bien. C'est vrai qu'en y réfléchissant je me suis quand même dit « ah oui quand même », sourit-il. Ça fait un peu bizarre de courir contre l'Armée."

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