Présent sur l’Etoile de Bessèges, Robin Stenuit entame sa deuxième saison avec Wanty-Groupe Gobert. A Beaucaire pour la première étape de l’épreuve gardoise, il a participé au sprint massif remporté par Arnaud Démare devant Alexander Kristoff. “C’est une sacrée concurrence et c’est agréable de se frotter à des coureurs comme eux même s’il ne faut pas être en admiration”, déclare-t-il à DirectVelo.

« UN RÔLE QUI ME CONVIENT »

Finalement 14e, il aura peut-être d’autres occasions de jouer la gagne sur l’Etoile de Bessèges en l’absence des sprinters maison, Kenny De Haes et Danilo Napolitano. “Il y aussi Andrea Pasqualon qui est rapide dans l’équipe. Quand Kenny est là, je suis son avant-dernier lanceur. Danilo restera le poisson-pilote. Il a un beau palmarès et une grande expérience de la course”.

Cette position dans le train bleu lui convient bien. “Je continue d’apprendre à leurs côtés. J’étais bien présent quand Kenny (De Haes) a gagné en 2016 (vainqueur du Tour du Limbourg et d'étapes aux 4 Jours de Dunkerque et au Tour de Picardie NDLR) donc j’espère confirmer cette saison", assure Robin Stenuit. "En tout cas, nous sortons d’un bon stage et je sens que les sensations sont plutôt bonnes”.

« J’AI EU DU MAL A ME RELANCER »

Les coureurs de Wanty assurés de disputer le Tour de France en juillet prochain commencent la saison avec une pression en moins. “C’est une source de motivation supplémentaire mais il y a beaucoup de courses avant le Tour. On sait qu’il faudra être performant sur les classiques et même les semi-classiques. Mais forcément, le Tour est dans un coin de notre tête. C’est un rêve pour nous”.

A 26 ans, Robin Stenuit dispute sa deuxième saison en Conti Pro après plusieurs années en Continentale chez Veranclassic et Wallonie-Bruxelles. Il s’était notamment imposé sur le GP de Nogent-sur-Oise en 1.2 et, surtout, sur la Coupe Sels en 1.1. “Il faut que je sois encore plus présent. Le bilan de 2016 est plutôt positif mais je n’étais pas non plus super content de moi. J’ai été malade après le Tour d'Oman et j’ai eu du mal à me relancer”, rappelle-t-il.