Stéphane Poulhiès : « Mettre des panneaux Albi partout »

Crédit photo Jean-Michel Ruscitto - DirectVelo.com

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En 2016, Stéphane Poulhiès a retrouvé sa place dans le peloton professionnel après une année 2015 sous les couleurs de l’Occitane CF en DN1. Le coureur albigeois est prêt avant d’entamer son dixième exercice dans l’élite (début chez les pros en 2006 chez AG2R Prévoyance). "J’avais déjà bien roulé à la maison et là nous sommes en Espagne depuis ce lundi (9 janvier) pour un stage. C’est le début des choses sérieuses", déclare-t-il à DirectVelo.

« ILS PEUVENT APPORTER LEUR EXPERIENCE »

Près de Tarragone, les coureurs de l’Armée de Terre refont leurs gammes au sein d'une équipe largement modifiée à l’intersaison (six départ et six arrivées, voir ici). "Je pense que les recrutements de coureurs comme Steven Tronet (Champion de France en 2015), Julien Loubet ou Damien Gaudin vont nous apporter leur expérience et l’équipe en a besoin. Ils pourront guider les jeunes et les conseiller".

Un rôle aussi dévolu à Stéphane Poulhiès qui fêtera en juin ses 32 ans. "Déjà l’année dernière on m’a donné ce rôle de capitaine de route mais ce n’est pas un costume facile à endosser en arrivant dans une nouvelle équipe. Il faut apprendre à connaitre les gens, à les cerner. Ce devrait être plus facile cette saison".

« EN 2016, JE M’ATTENDAIS A FAIRE MIEUX »

Impérial pour son retour en amateur lors de la saison 2015, le sprinter a dû reprendre ses marques dans le milieu pro en 2016. Pas facile. "Je m’attendais à faire mieux, reconnait-il. Il a fallu reprendre le rythme et s’habituer à courir moins souvent alors que j'étais tous les week-ends sur les courses l’année précédente".

Deux podiums sur "sa course", la Route du Sud (2e et 3e d’étape) ont tout de même égayé sa saison. "On me dit parfois qu’il faudrait apporter des panneaux Albi sur les courses ! La Route du Sud est particulière car je suis à la maison, toute ma famille est là… En fait, j’aime de moins en moins frotter, j’ai une appréhension mais sur cette course, je le fais. Forcément, c’est plus facile de faire un bon sprint quand tu es idéalement placé. Sur d’autres courses, je préfère faire le travail d’équipier".

Tombé malade la saison dernière au début de saison, Stéphane Poulhiès aimerait reprendre sur l’Essor Basque en Elite Nationale. "C’est mon souhait car une course comme La Méditerranéenne sera assez dure cette année. Nous ne connaissons pas encore nos programmes mais je vise plutôt les mois de mars et d’avril", annonce-t-il.

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