Les routiers de retour sur la piste

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo.com

Crédit photo Cédric Congourdeau - DirectVelo.com

Le grand orchestre de l'équipe de France sur piste d'endurance s'est retrouvé la semaine dernière pour une grande séance de répétitions sur le vélodrome de Saint-Quentin (voir ici) . Seule Aude Biannic, malade, a déclaré forfait.

"Le programme était le même pour les garçons et les filles. Ils ont travaillé leurs gammes c'est à dire la technique des relais, le départ, du lactique", relate Steven Henry. L'entraîneur national de l'endurance est fidèle à son engagement de ne pas laisser retomber le soufflet en début d'olympiade (lire ici). Les chaînes de vélo n'ont pas le temps de se désaccorder. Ainsi, les coureurs tiennent mieux la note et les leçons de solfège sont vite assimilées. "Chez les garçons et chez les filles, j'ai retrouvé les coureurs  avec un bon niveau de forme. Le travail technique paie. Quand il n'y a pas de faute, les temps s'améliorent vite", constate le technicien.

Parmi les stagiaires, deux routiers professionnels fêtaient leurs retrouvailles avec la piste : Julien Morice et Marc Fournier. "C'était une volonté de ma part de  faire revenir Julien en poursuite par équipes. Auparavant, il était notre démarreur, un poste particulier mais aujourd'hui il peut évoluer en position 3 ou 4. Je voulais aussi revoir Marc avec les nouveaux braquets et les relais plus longs. La FDJ était d'accord pour qu'il vienne et ça leur permet de voir comment nous travaillons", explique Steven Henry. Le coureur de Direct Energie retrouvera l'équipe de France d'endurance du 5 au 13 février en Espagne pour un stage piste et route. Il pourrait ne pas être le seul routier de l'aventure.

Dans l'orchestre de l'équipe de France, deux premiers violons manquaient à l'appel du stage. "Corentin Ermenault est parti disputer les Six Jours de Rotterdam pour prendre de l'expérience sur l'Américaine et les courses en peloton. Il est associé à Morgan Kneisky et il n'y a pas meilleur professeur pour ces disciplines", explique Steven Henry.

L'Américaine est le bouquet final de toute bonne réunion sur piste. C'est même devenu une tradition pour les stages de l'équipe de France mais avec un règlement particulier. "Les coureurs disputent une Américaine mixte, derrière la moto qui régule l'allure. On associe les paires en fonction des gabarits. Grâce à cela les filles progressent bien dans la discipline et les garçons travaillent bien dans la prise d'information pendant la course", apprécie Steven Henry. Dans cette course "pour du beurre", la paire Manon Borras-Romain Bacon a pris un tour au peloton.

L'entraîneur national retrouvera ses coureurs pour un nouveau stage sur la piste du 23 au 26 janvier.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Marc FOURNIER
Portrait de Julien MORICE