Dorian Lebrat, d'autres sommets à l'horizon

Crédit photo VC Villefranche Beaujolais

Crédit photo VC Villefranche Beaujolais

Depuis plus d'un an, Dorian Lebrat s'adonne à sa nouvelle passion : le sport en montagne. Ski de randonnée, escalade, raid en montagne... tout y passe ! Celui qui habite à Aix-les-Bains profite de chaque moment de libre pour filer vers les sommets : "Le cyclisme est un sport très exigeant et très gourmand en temps passé sur le vélo. Les entraînements et la course du week-end m'éloignaient toujours un peu plus de la montagne et peu à peu cela a engendré une petite frustration chez moi", concède le Drômois auprès de DirectVelo. Il poursuit : "L'an dernier déjà, je commençais à envisager d'arrêter la compétition. Cela me trottait dans la tête depuis un moment. Là c'est décidé. J'arrête le cyclisme de haut-niveau à l'issue de cette saison 2016".

« MENTALEMENT, JE N'AVAIS PAS DU TOUT L'ETAT D'ESPRIT »

Celui qui a remporté la Classique des Alpes Junior 2012 (voir ici) moins d'un an et demi après avoir commencé le cyclisme revient sur ses six années de vélo : "Ce sport m'a énormément apporté. Remporter la Classique des Alpes devant mes parents et mes grands-parents restera un moment fort de mon existence. D'un point de vue plus personnel, le passage à Chambéry m'a permis de reprendre des études, d'apprendre la vie en autonomie et donc globalement de grandir. Surtout, mon passage en Savoie m'a fait découvrir la haute-montagne qui est un aspect important de ma vie aujourd'hui".

Comme tout coureur, Dorian Lebrat admet avoir espéré viser plus haut en débarquant au Chambéry CF en 2013. "Bien sûr, j'avais les crocs et je rêvais de devenir pro. Je me disais que c'était possible. Mais à partir de la seconde saison à Chambéry, je me suis senti en décalage avec le niveau d'exigence attendu. Physiquement, il me manquait peut-être un petit quelque chose mais surtout mentalement, je n'avais pas du tout l'état d'esprit nécessaire pour réussir", admet le néo-retraité de 22 ans.

« DU HAUT D'UN PARAPENTE »

C'est avec le sentiment du devoir accompli que l'étudiant en Economie de la Construction considère les quelques années cyclistes écoulées : "Je suis passé dans des clubs qui m'ont toujours soutenu et je tiens à les remercier. En particulier le VC Caladois dans lequel j'ai passé deux saisons formidables auprès d'un véritable groupe de copains". C'est donc sans plus aucun sentiment de culpabilité que Dorian Lebrat s'adonne désormais à la haute-montagne : escalade en bloc, en dry-tooling (piolets-traction et crampons), cascade de glace, ski de randonnée l'hiver, alpinisme l'été et bientôt le parapente : "J'ai dit plusieurs fois à mes dirigeants de Villefranche-sur-Saône que je rendrai un jour visite à l'équipe sur une course en arrivant en parapente. Et je tiens toujours mes promesses (rires). Le rêve ultime pour moi serait de devenir guide de haute-montagne. Je le garde quelque part au coin de ma tête...", conclut-il.

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