Stéphane Poulhiès : Sous les yeux du fils

Crédit photo Kim Caritoux

Crédit photo Kim Caritoux

De retour dans le peloton professionnel, Stéphane Poulhiès ne pouvait pas imaginer rater son épreuve : la Route du Sud. Avec une arrivée et un contre-la-montre, chez lui à Albi. "J’y ai habité 20 ans, et forcément c’est une motivation particulière à chaque fois. Aujourd’hui, j’habite à 8 km mais le chrono passera quasiment devant chez moi", déclare-il à DirectVelo.

« TOUS LES ENFANTS SORTIRONT NOUS ENCOURAGER »

Le contre-la-montre passera même devant l’école du petit Poulhiès. "On passe juste devant l’école de mon fils. Normalement, il sera dehors avec ses copains. Ils vont sortir nous encourager, ça va être super sympa. Je suis content pour la ville aussi car on n’a pas forcément la culture du vélo, ajoute-il. J’attends ce moment, ce sera un grand souvenir pour moi et pour lui aussi je pense. Il n’a pas souvent l’occasion de me voir en course". 

"Par contre, le chrono ce n’est pas trop mon truc. En plus ce sera vraiment un parcours pour les spécialistes. Il y aura surement beaucoup de monde sur le bord de la route pour m’encourager mais je n’espère pas un résultat", prévient-il.

C’est en fin de matinée que Stéphane Poulhies tentera sa chance. Sa mission : régler le très probable sprint massif sur le circuit automobile d’Albi. "Il y aura quand même Démare et Coquard, ça s’annonce difficile de les battre. On roulera sur mes routes d’entrainement, je sais que ce sera déjà une bonne journée. Le final de l’étape sera assez plat, les deux derniers kilomètres sur le circuit aussi. Le placement sera crucial", annonce le 7e de la première étape.

« UN REVE DE GAGNER A DOMICILE »

Une semaine avant ses 31 ans, Stéphane Poulhiès, disputera sa huitième Route du Sud. La seule course professionnelle de la région. "J’y ai fait toutes les places d’honneur jusqu’à la cinquième je pense. Et bien sûr, il y a cette victoire devant Arnaud Démare en 2012. C’est mon meilleur souvenir et j’étais motivé comme jamais. J’avais gagné en plein centre-ville, la ligne d’arrivée était juste devant la cathédrale, classée au patrimoine de l’Unesco", précise-t-il. Ou ? à Albi, évidement. "Je pense que tout coureur  professionnel rêve de s’imposer dans sa ville. Je l’ai déjà vécu, et je vais faire le maximum pour revivre cette émotion. J’ai pu m’entraîner correctement ces derniers jours, je me sens bien (depuis le début de la saison, il a été géné par des virus", lire ici), termine-t-il. 

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